« L’objectif, c’est le top 5, on y croit ! » Gabriel Attal n’en démord pas. Selon le Premier ministre démissionnaire, la délégation française a les moyens de terminer parmi les cinq nations les plus prolifiques au tableau des médailles des Jeux Olympiques de Paris 2024.
L’homme politique s’est réjoui du titre olympique remporté samedi par l’équipe de France masculine de rugby à 7 contre les Fidji (28-7), au soir d’une journée marquée par trois médailles françaises (Luka Mkheidze en argent et Shirine Boukli en or au judo).
« On bat les doubles champions olympiques en titre dans un match exceptionnel », a déclaré Gabriel Attal devant la presse après avoir assisté à la rencontre au Club France, dans la grande halle de la Villette à Paris. Drapeau bleu-blanc-rouge peint sur les joues, bière à la main et yeux rivés sur l’écran géant, il a partagé la finale de rugby à 7 parmi les supporters. Après la victoire, il a escaladé la barrière séparant l’espace réservé aux accrédités du grand public pour un bain de foule, immédiatement entouré par plusieurs dizaines de supporters pour des séances de selfies dans une ambiance chaleureuse.
« Dans ces affaires courantes, il y a l’événement du siècle »
Avant cela, Gabriel Attal avait déambulé quelques minutes dans l’espace réservé aux professionnels, s’entretenant avec les présidents de plusieurs fédérations sportives et les représentants de l’Agence française de lutte antidopage (AFLD).
Dans une interview accordée à l’Équipe, il a insisté sur « l’héritage immatériel » des Jeux olympiques. « Je crois à cette idée de génération 2024 qui a grandi en attendant l’arrivée des Jeux », explique-t-il, espérant « un héritage dans l’unité de la nation derrière ses sportifs et dans la pratique ». Il a ajouté : « Je me suis rendu jeudi au match de handball féminin France-Hongrie, je tenais à soutenir le sport féminin dans ce premier déplacement. L’ambiance était folle. Ensuite, je voudrais voir Léon Marchand, je vais aller aux épreuves d’équitation, au judo et suivre un sport urbain à la Concorde. »
Interrogé par l’Équipe sur la situation politique particulière, Attal a précisé : « Ma démission a été acceptée, ce qui veut dire qu’on gère les affaires courantes et que le gouvernement ne lance pas de nouvelles réformes. Dans ces affaires courantes, il y a l’événement du siècle. C’est une situation particulière mais nous sommes pleinement aux manettes pour son bon déroulement, avec la même exigence que le ferait un gouvernement de plein exercice. »
Un objectif ambitieux pour la France
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 représentent une opportunité unique pour la France de briller sur la scène mondiale. Avec des athlètes talentueux et des préparations intenses, Gabriel Attal croit fermement que la France peut atteindre l’objectif ambitieux de terminer dans le top 5 au tableau des médailles. Les récentes performances, comme la victoire éclatante de l’équipe de rugby à 7 et les médailles en judo, renforcent cette conviction.
Alors que les Jeux approchent, la détermination de Gabriel Attal et de l’ensemble de la délégation française reste inébranlable. Tous les regards sont tournés vers Paris, avec l’espoir de voir la France s’élever parmi les nations les plus prolifiques des JO 2024.
