David Rachline, cadre du Rassemblement National et maire de Fréjus, est accusé de dépenses somptuaires durant la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2022. Entre hôtels 5 étoiles et frais élevés, ses choix de vie fastueux ont été couverts par les deniers publics.
David Rachline, maire de Fréjus et vice-président du Rassemblement National, fait la une des journaux pour ses dépenses luxueuses durant la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2022. Selon Libération, Rachline a accumulé près de 10.000 euros de notes de frais pour ses séjours parisiens, bien au-delà des plafonds fixés par le parti.
Des hôtels de luxe au cœur de Paris
Entre septembre 2021 et avril 2022, David Rachline a séjourné dans des hôtels de prestige tels que le Sofitel Baltimore et le Molitor, des établissements 5 étoiles où le prix des chambres avoisine les 400 euros la nuit. Bien que le cadre du RN ait payé de sa poche le room service et le service de blanchisserie, le contribuable a couvert le reste de ses séjours, une situation qui ne manque pas de susciter l’indignation.
Des plafonds de dépenses ignorés
Malgré les plafonds de dépenses imposés par Marine Le Pen, soit 17 euros pour les repas et 90 euros pour les nuits d’hôtel, David Rachline a largement dépassé ces limites. La Commission des comptes de campagne, chargée de valider les dépenses électorales, ne fixe cependant pas de plafond pour les frais d’hébergement et ne contrôle pas la gestion des dépenses des candidats. Cela explique pourquoi les choix coûteux de Rachline n’ont pas été remis en cause.
Réactions et conséquences
Ce nouveau scandale au sein du Rassemblement National met en lumière les dépenses somptuaires de ses cadres, alors même que le parti se veut proche des préoccupations des Français. Les révélations sur le train de vie de David Rachline pourraient bien ternir l’image du parti et provoquer des réactions tant au sein des militants que du grand public.
