Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique pour les élections européennes, a exprimé son indignation sur Instagram face aux tags antisémites retrouvés sur ses affiches de campagne dans plusieurs villes de France. Ces actes de haine incluaient des croix gammées et des inscriptions telles que “Israël” ou “sale sioniste” sur ses affiches, notamment à Angers, Nantes, Marseille, Carpentras et Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine). Ces incidents reflètent les nombreux messages de haine qu’il reçoit régulièrement sur les réseaux sociaux.
Une plainte doit être déposée ce jeudi 6 juin par Éric Andrieu, directeur de campagne de Raphaël Glucksmann. Lors d’une interview sur RTL, Glucksmann a déploré la résurgence de la violence antisémite dans la société, soulignant que les actes antisémites ont augmenté de 300 % au premier trimestre de 2024, avec 366 incidents recensés.
Glucksmann s’interroge sur les raisons pour lesquelles il est la cible de telles attaques. Malgré son engagement pour un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages, ainsi que pour des sanctions contre le gouvernement israélien et la reconnaissance de l’État palestinien, il est le seul à voir ses affiches marquées de croix gammées. Il attribue cette haine à son nom juif, affirmant que les attaques ne seraient pas les mêmes avec un autre nom.
Plusieurs concurrents politiques ont exprimé leur solidarité. Manon Aubry, de La France insoumise, a condamné fermement ces actes antisémites, tandis que Valérie Hayer, à la tête de la liste macroniste, les a qualifiés d’inadmissibles, affirmant que “nous combattrons toujours le poison antisémite”.
Glucksmann appelle à une “éthique démocratique” et dénonce les propos tronqués, les visuels mensongers et les tags abjects sur les affiches de campagne. Il insiste sur le droit au désaccord sans recourir à des mensonges et des attaques haineuses.
