Ce qui devait être un jour de fête s’est transformé en cauchemar à Faudoas (82), dans le Tarn-et-Garonne. Ce samedi 1er juin, un homme de 63 ans a été gravement blessé par sept coups de couteau infligés par le père de la future mariée. L’incident s’est produit alors que le cortège se rendait à l’hôtel de ville.
Les faits
Le drame s’est déroulé aux alentours de 11h30. La future mariée, âgée de 25 ans, devait épouser un homme de 63 ans. Cette union était visiblement mal acceptée par le père de la mariée, qui a attaqué le futur marié avec deux couteaux, le blessant gravement au dos, à l’épaule et à un poumon. Deux autres personnes ont également été légèrement blessées durant l’altercation.
Intervention Héroïque
Jean-Louis Dupont, maire de Faudoas et ancien joueur de l’équipe de France de rugby, est intervenu héroïquement pour maîtriser l’agresseur. “Quand je l’ai vu bondir sur le marié, j’étais à une dizaine de mètres et il a eu le temps de lui porter plusieurs coups de couteau avant que je n’intervienne avec un vieux plaquage à l’ancienne”, a expliqué Dupont. Son intervention rapide a permis d’éviter une issue encore plus tragique.
Selon le maire, la différence d’âge entre les futurs époux était au centre des tensions. “Je savais que ce mariage serait compliqué car le père ne supportait pas que sa fille de 25 ans épouse un homme qui a quarante ans de plus qu’elle”, a-t-il confié à La Dépêche.
La victime a été transportée au centre hospitalier de Montauban, où son pronostic vital n’est pas engagé. Les deux autres blessés ont également été hospitalisés. L’auteur des coups de couteau a été interpellé par les gendarmes et placé en garde à vue.
Enquête en cours
L’enquête a débuté ce samedi après-midi, et ni le parquet ni la gendarmerie n’ont souhaité communiquer davantage sur l’affaire à ce stade. Les circonstances exactes de cette violente agression seront déterminées par les investigations en cours.
Stupeur dans la petite commune
La petite commune de Faudoas, située en amont de Beaumont-de-Lomagne, est sous le choc. Ce mariage, qui devait être un événement heureux pour les 298 habitants, s’est transformé en une scène de violence inouïe. Les résidents et les proches des mariés sont encore sous le coup de l’émotion.
