Alors que les législatives anticipées se profilent, la Commission de régulation de l’énergie a annoncé une augmentation de 11,7 % du prix moyen de la facture de gaz pour le mois de juillet. Cette nouvelle intervient dans un contexte où la question de l’énergie a été au cœur des préoccupations des Français lors des récentes élections européennes.
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a réagi en s’engageant à réduire de 10 % à 15 % la facture d’électricité en février 2025. Cette annonce reflète l’importance politique accordée à la question énergétique, notamment en période électorale.
Les candidats de divers horizons politiques ont souligné l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur le pouvoir d’achat des ménages. Si certains ont promis des baisses de prix, d’autres ont critiqué les politiques européennes en matière d’électricité, qu’ils jugent responsables de cette flambée.
Cette augmentation des factures d’énergie découle en partie de la reprise économique post-Covid-19, puis s’est accentuée avec le conflit en Ukraine. Malgré la mise en place de boucliers tarifaires, le choc financier pour les ménages reste significatif, avec un coût évalué à 72 milliards d’euros pour les finances publiques depuis l’automne 2021, selon la Cour des comptes.
Cette situation place ainsi la question énergétique au cœur des enjeux politiques, alors que les électeurs se préparent à se rendre aux urnes pour les législatives.