L’affaire du viol d’une adolescente à Courbevoie, doublé d’injures et de violences à caractère antisémite, continue de susciter une vive émotion. Récemment, des éléments permettant d’identifier les trois mineurs mis en cause ont été diffusés sur les réseaux sociaux, provoquant l’intervention des autorités.
Plainte et enquête en cours
Le parquet de Nanterre a indiqué mardi avoir reçu plusieurs plaintes et signalements liés à la diffusion de ces informations, ainsi que pour violation du secret de l’enquête. La Brigade de répression de la délinquance a été saisie de l’affaire, selon les précisions du parquet. Des plaintes ont également été déposées pour menaces et harcèlement à l’encontre des mineurs impliqués et de leur entourage, enquêtes confiées à la Direction territoriale de la sécurité de proximité (DTSP) du département.
Détails de l’affaire
Deux des mineurs, âgés de 13 ans, ont été mis en examen le 19 juin pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite sur une adolescente de 12 ans. Un troisième suspect, âgé de 12 ans, a été placé sous le statut de témoin assisté pour viol et mis en examen pour les autres infractions.
Ces faits ont suscité une vive émotion au sein de la communauté juive et dans l’ensemble de la classe politique, en pleine campagne pour les élections législatives anticipées. La gravité de l’affaire et les tensions qu’elle engendre mettent en lumière les enjeux de la protection des mineurs et le respect du secret de l’enquête dans des contextes médiatisés.