Macron accuse RN et LFI de mener à la « guerre civile » : les réactions fusent

Actu Loire

Le président Emmanuel Macron a sévèrement critiqué le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI), les accusant de conduire le pays vers une « guerre civile » en raison de leurs programmes qu’il juge divisifs.

Dans un podcast diffusé le 24 juin, Emmanuel Macron a fustigé les propositions du RN et de LFI. Selon lui, ces partis renvoient à des questions d’appartenance religieuse ou communautaire, alimentant ainsi les divisions au sein de la société française.

« La réponse de l’extrême droite en matière d’insécurité renvoie les gens à une religion ou à une origine, divisant ainsi et poussant à la guerre civile », a déclaré le président dans le podcast « Génération Do It Yourself ». Il critique également LFI pour son « communautarisme électoral » qui, selon lui, contribue également à cette division.

Reactions des oppositions : une condamnation unanime

Les propos du président ont provoqué une vague de réactions indignées parmi les oppositions. Jordan Bardella, président du RN, a rétorqué sur M6 qu’un président « ne devrait pas dire cela » et a pointé les émeutes de l’été 2023 comme une conséquence de la politique de Macron. Marine Le Pen a qualifié l’argument de Macron de « faible » sur RTL.

Jean-Luc Mélenchon a accusé le président de « mettre le feu » et de déclencher des tensions, faisant référence à la situation en Nouvelle-Calédonie. Il a conseillé à Macron de « tourner sa langue sept fois dans sa bouche » avant de parler. Le communiste Fabien Roussel a dénoncé la stratégie de « la peur » sur X, tandis que le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a jugé la comparaison « impardonnable ».

Des critiques venant de tous les bords politiques

Xavier Bertrand, membre des Républicains (LR), a également critiqué les propos de Macron, estimant que ce n’est « pas en faisant peur aux Français » que l’on répondra à la colère populaire. Éric Ciotti a, lui aussi, dénoncé sur BFMTV/RMC une « stratégie de la peur » qu’il ne trouve pas « responsable ».

Même au sein de la majorité présidentielle, les propos du chef de l’État ont suscité des interrogations. Un député anonyme a confié à RMC que Macron est « dans la surenchère » et qu’ils « perdent leur boussole politique ». Le Premier ministre Gabriel Attal, tout en ne reprenant pas les termes de « guerre civile », a critiqué RN et LFI pour leur « haine comme carburant ».

Un discours qui divise même ses partisans

Les propos d’Emmanuel Macron sur la « guerre civile » ont donc provoqué une tempête politique, remettant en question sa stratégie de communication et divisant même ses propres partisans. En accusant les extrêmes de mener à la guerre civile, le président a suscité une polémique qui semble loin d’être terminée.

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