En un an, 160 kg de mégots de cigarettes ont pu être collectés grâce aux 350 cendriers installés sur l’espace public. Un bénéfice immense pour l’environnement.
Un peu plus d’un an après l’installation de nouveaux cendriers sur l’espace public, c’est l’heure d’un premier bilan, plus que positif. Pas moins de 800 000 mégots ont été collectés. Quand on connaît les dégâts qu’un seul de ces déchets produit sur l’environnement, quand il est jeté négligemment sur l’espace public ou dans un caniveau, la planète vous dit 800 000 fois merci !
Collectés et recyclés
La Ville ne s’est pas contentée de déployer une flotte de 350 cendriers dans tous ses quartiers, faisant de Saint-Étienne la première ville de France à en installer autant.
Elle a assorti cet investissement d’un marché de collecte et de recyclage. Il a été conclu avec Keenat, une entreprise spécialisée dans le traitement des mégots de cigarettes. La collecte est permanente et organisée sur un cycle de trois semaines pour couvrir l’ensemble de la ville.
Petit geste, grandes conséquences
Qu’il soit jeté par terre en ville, caché dans le sable sur la plage de Saint-Victor-sur-Loire, dans un parc ou devant chez soi… le mégot finira toujours son chemin dans les eaux des mers et océans. Et c’est dingue, le bénéfice environnemental d’un tout petit geste, celui consistant à le jeter… dans un cendrier.
Sachez-le : un seul mégot peut souiller 500 litres d’eau en acétate de cellulose, acide cyanhydrique et autres substances barbares. 800 000 mégots collectés, c’est plus de 430 millions de mètres cubes d’eau qui peuvent repartir tranquillement dans le circuit de l’eau. L’équivalent de 150 piscines olympiques, comme celle de Raymond-Sommet. Et en plus, ils se transforment en ressources. Ces 160 kg de mégots sont recyclés en plastique, notamment pour fabriquer des plaques de signalisation.
Une action de réinsertion
Si elle est basée en Gironde, l’entreprise Keenat a choisi un partenaire local pour l’organisation de la collecte : Ondaine Agro. Lequel, afin de respecter les clauses du marché défini par la Ville, emploie des salariés en insertion professionnelle.
Un an de collecte de mégots, c’est donc aussi un bilan de 2 500 heures de travail confiées à des personnes éloignées de l’emploi. Et 3 650 km parcourus… en vélo cargo électrique, puisque c’est ainsi qu’elles sillonnent la ville.
[Communiqué]