Un ressortissant marocain de 27 ans, auteur présumé de l’attaque au couteau dans le métro lyonnais, pourrait ne jamais comparaître en justice si ses lourds troubles psychiatriques sont confirmés.
D’après Le Progrès, le suspect aurait affirmé se sentir « poursuivi par la mafia », des hallucinations qui l’auraient conduit à passer à l’acte dimanche après-midi à la sortie d’une rame du métro B à la station Jean-Jaurès, poignardant quatre personnes, dont deux grièvement.
Dimanche soir, Fabienne Buccio, préfète du Rhône, a déclaré que Mustapha E.J. était suivi pour des troubles psychiatriques dans plusieurs établissements français, malgré une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) délivrée en 2022. Il était notamment pris en charge par l’hôpital du Vinatier à Lyon.
Les victimes, âgées de 16 à 41 ans, incluent deux hommes de 16 et 28 ans grièvement blessés au thorax et à l’abdomen. Selon les autorités, leur pronostic vital n’est pas engagé.
L’attaque s’est produite dimanche vers 14h30, lorsqu’un homme armé d’un couteau à cran d’arrêt a agressé des passagers dans une rame du métro B, entre les stations Debourg et Jean-Jaurès. Les forces de l’ordre, présentes rapidement sur les lieux, ont arrêté le suspect alors qu’il tentait de fuir.
Quatre personnes ont été blessées, dont deux gravement : un adolescent de 16 ans, blessé à la cage thoracique et au ventre, et un homme de 28 ans, poignardé à l’abdomen. Les deux autres victimes sont une femme de 41 ans, blessée aux côtes, et un homme de 19 ans. Plusieurs personnes choquées ont été prises en charge par une cellule de soutien psychologique.
Le suspect, Mustapha El Jemli, a déclaré aux policiers qu’il se sentait « poursuivi par la mafia » et espérait être abattu par les forces de l’ordre. La préfète Fabienne Buccio a indiqué que l’assaillant avait été interné dans plusieurs établissements psychiatriques et qu’il faisait l’objet d’une OQTF depuis 2022. Elle a précisé qu’il n’était répertorié dans aucun fichier de sécurité et n’avait formulé aucune revendication idéologique au moment de l’attaque.