Le sulfureux site de tchat Coco a définitivement tiré sa révérence. Ce mardi 25 juin, l’accès à ce site controversé, accusé par plusieurs associations de défense de l’enfance et de lutte contre l’homophobie d’être un “repère de prédateurs”, a été fermé par les autorités.
Coco, longtemps connu comme l’un des sites de tchat les plus controversés en France, a fermé ses portes le mardi 25 juin. Accusé par plusieurs associations de défense de l’enfance et de lutte contre l’homophobie d’être un “repère de prédateurs”, le site a été bloqué par les autorités françaises.À la place de la page d’accueil habituelle, qui sollicitait aux utilisateurs de fournir un pseudo, un âge et un code postal, les visiteurs sont désormais accueillis par un encart bleu avec le message suivant en français et en anglais : “Ce site a été fermé par la Direction générale des douanes et des droits indirects et la gendarmerie nationale”.Le parquet de Paris a confirmé la fermeture sur son compte X ce matin-là. Simultanément, Isaac Steidl, l’ingénieur varois à l’origine du site, était interrogé par les enquêteurs de l’unité nationale cyber de la gendarmerie en Bulgarie, où il avait élu domicile ces derniers mois.Cette fermeture marque la fin d’une ère pour Coco, tout en soulevant des questions sur la régulation des plateformes en ligne et la protection des utilisateurs, en particulier des jeunes. Les autorités continuent d’enquêter sur les activités du site et les mesures nécessaires pour éviter d’autres incidents similaires à l’avenir.