Pour le meurtre de Berthe, une femme de 90 ans, Dilawar Riaz a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle, assortis d’une peine de sûreté des deux tiers et d’une obligation de quitter le territoire français à sa sortie de prison.
Après trois jours de procès et sept heures de délibéré, la cour d’assises de Paris a rendu son verdict ce vendredi soir, condamnant Dilawar Riaz à vingt-deux ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Berthe, 90 ans, dans le 13e arrondissement de Paris.
Il y a trois ans, Berthe, une nonagénaire résidant dans un logement HLM de Paris, succombait à ses blessures après une attaque sauvage perpétrée par Dilawar Riaz, un jeune Pakistanais de 25 ans déjà condamné pour vol avec violences. L’accusé, qui faisait également l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été reconnu coupable de ce crime odieux.
L’affaire a débuté le 10 juin 2021, lorsque Berthe a été retrouvée inerte dans son appartement, après avoir été violemment agressée. Transportée à l’hôpital, elle est décédée des suites de ses blessures. L’accusé a été confondu par son ADN, retrouvé sur les lieux du crime.
Au cours du procès, qui s’est tenu cette semaine, l’avocat des parties civiles, Benoît Chabert, a souligné l’absence d’aveu de l’accusé, qualifiant sa défense d’« amnésie de stratégie ». Bien que l’accusation ait également soulevé la possibilité d’une agression sexuelle, celle-ci n’a pu être formellement prouvée.
Vendredi soir, après sept heures de délibéré, la cour a condamné Dilawar Riaz à vingt-deux ans de réclusion criminelle, avec une peine de sûreté des deux tiers. Cela signifie qu’il devra purger au moins quatorze ans et huit mois de sa peine avant de pouvoir envisager une libération conditionnelle. De plus, il devra quitter le territoire français à sa sortie de prison.
Marius Larrivé, le petit-fils de Berthe, a salué le verdict au micro de CNews, déclarant : « L’accusé va rester encore au moins douze ans derrière les barreaux, avant d’être renvoyé au Pakistan. Il fallait que justice soit rendue. »
Ce crime, qualifié de « signé » par l’avocate générale Isabelle Poinso, a choqué la communauté et souligné les lacunes dans la gestion des obligations de quitter le territoire pour les récidivistes. L’affaire de Berthe restera marquée comme un exemple tragique de violence et de défaillance systémique, avec l’espoir que la justice ait apporté un semblant de réconfort à la famille et aux proches de la victime.