Une femme de 41 ans a été poignardée à mort dans son domicile d’Émerainville, sous les yeux de ses enfants. Le père, principal suspect, a été retrouvé pendu, son pronostic vital reste engagé.
Une scène d’horreur dans un quartier paisible d’Émerainville
Ce jeudi matin, une femme de nationalité brésilienne, âgée de 41 ans, a été retrouvée morte dans son domicile du quartier de Malnoue à Émerainville (Seine-et-Marne). Selon les premières constatations des forces de l’ordre, elle aurait été poignardée à plusieurs reprises, notamment au niveau de la gorge et de la nuque, par son conjoint. Ce dernier, un ressortissant brésilien né en 1980, a été découvert pendu dans la cave, mais il a survécu à sa tentative de suicide. Son état est jugé critique.
Un drame sous les yeux des enfants
L’alerte a été donnée par l’un des trois enfants du couple, un adolescent de 17 ans, qui a expliqué aux policiers que son père avait attaqué sa mère avec un couteau. Le jeune homme a tenté de s’interposer et a été blessé lors de l’agression. Un autre enfant du couple, âgé de 14 ans, était présent dans la maison au moment des faits mais n’a pas été physiquement blessé.
Une enquête ouverte pour homicide volontaire par conjoint
Le procureur de la République de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, a confirmé que le décès était « manifestement consécutif à de multiples coups de couteau ». Une autopsie sera réalisée dans les prochains jours pour déterminer avec précision les causes de la mort. L’enquête a été confiée au Service interdépartemental de police judiciaire de Seine-et-Marne (SIPJ 77), et une ordonnance de placement provisoire des deux enfants a été évoquée par le parquet, en fonction des ressources familiales disponibles.
Un père sans antécédents judiciaires majeurs
Le suspect, qui n’avait pas de condamnations majeures à son actif, avait cependant été interpellé en juillet dernier pour des faits de violences conjugales. À l’époque, une composition pénale avait été ordonnée par le parquet, compte tenu de la nature des faits et de l’absence d’antécédents judiciaires.
Les enfants sous protection
Les deux enfants mineurs ont été hospitalisés après le drame. En attendant de connaître la suite des événements, les autorités envisagent de confier les enfants à l’Aide sociale à l’enfance, selon les ressources familiales disponibles.