Les enseignants se mobilisent à nouveau le 14 mai contre le « choc des savoirs » et les conditions de travail dans l’éducation. La grève vise à défendre la réussite des élèves, les salaires et s’opposer à la ségrégation éducative.
Le mécontentement persiste dans le secteur de l’éducation alors que les enseignants et les syndicats prévoient une nouvelle grève le 14 mai. Depuis janvier, les revendications restent les mêmes : l’opposition au « choc des savoirs », la rémunération des enseignants et les moyens alloués à l’école.
La mobilisation dans l’Éducation nationale continue de s’intensifier alors que les enseignants et les syndicats annoncent une nouvelle grève pour le mardi 14 mai 2024. Initié en janvier dernier, ce mouvement vise à obtenir les moyens nécessaires pour garantir la réussite des élèves, à défendre les salaires des enseignants et à s’opposer au projet du « choc des savoirs ».
Nos organisations CGT éduc’action, Fnec FP-FO et SUD éducation appellent les personnels à refuser de mettre en œuvre le tri des élèves dans des groupes et à bloquer la réforme. C’est pourquoi, elles soutiennent toutes les grèves, y compris reconductibles et autres formes de mobilisations (manifestations, rassemblements etc.), en cours et à venir, décidées par les personnels ou proposées par les intersyndicales locales.
L’intersyndicale, dans un communiqué
Ce projet, porté par le Premier ministre Gabriel Attal, suscite de vives critiques au sein de la communauté éducative. Qualifié de « renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École », il est perçu comme une mesure discriminatoire qui accentuerait les inégalités entre les élèves. Les syndicats appellent les personnels à refuser de mettre en œuvre cette réforme et à bloquer toute tentative de tri des élèves dans des groupes.
Les revendications des enseignants s’articulent également autour de la question des moyens et des salaires. La pénurie de personnel médical, les déserts médicaux et les conditions de travail difficiles sont autant de sujets de préoccupation. Malgré les grèves nationales organisées précédemment en février, mars et avril, la mobilisation ne faiblit pas.
Le 14 mai, les personnels sont invités à participer à une manifestation, rejoignant ainsi les parents d’élèves dans leur lutte pour une éducation de qualité. Selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, la grève du 2 avril a mobilisé 7,10% des enseignants tous niveaux confondus, et 14,94% dans les collèges.
Bien que l’arrêté prévoyant la mise en place des « groupes » en mathématiques et en français ait été publié au Journal officiel, les syndicats restent déterminés à contester cette réforme. Ils continuent de réclamer des moyens supplémentaires pour garantir une éducation équitable et inclusive pour tous les élèves.