La vente potentielle de l’AS Saint-Étienne pour environ 25 millions d’euros peut sembler modeste dans le contexte du football moderne, mais elle pourrait représenter une bonne affaire pour les acheteurs, selon les experts.
L’annonce de négociations exclusives entre l’AS Saint-Étienne et le groupe Kilmer Sports Ventures a attiré l’attention sur le prix de vente proposé. Cependant, les investissements nécessaires pour gérer et développer un club de football vont bien au-delà du simple coût d’acquisition.
Thierry Braillard, à l’origine de la loi visant à réguler le sport professionnel, souligne les obstacles juridiques à franchir avant la finalisation de la vente. Une fois ces obstacles surmontés, la transaction pourrait être conclue d’ici la fin du mois de mai.
Certains pourraient être surpris par le montant de la transaction, surtout en comparaison avec les sommes dépensées pour des joueurs comme Kylian Mbappé. Cependant, les experts soulignent que l’achat d’un club de football est très différent de l’acquisition d’un joueur. Il implique des investissements continus dans les infrastructures, les salaires, et d’autres aspects nécessaires pour maintenir le club en activité.
David Gluzman, économiste du sport, estime que les 25 millions d’euros représentent une somme relativement élevée pour un club de Ligue 2. Il met en lumière les aspects financiers complexes, y compris les dettes et les actifs immobiliers du club, qui doivent être pris en compte dans l’évaluation du prix.
Malgré les défis financiers et sportifs auxquels est confronté l’AS Saint-Étienne, le prix de vente proposé pourrait inciter rapidement les propriétaires actuels à conclure la vente. Cela permettrait aux nouveaux propriétaires de prendre en main le club avant le début de la prochaine saison, offrant ainsi une meilleure opportunité de préparation et de planification.