Suite à la dissolution de l’Assemblée, la classe politique s’engage dans une campagne éclair, la plus courte de l’histoire de la Ve République. Les manœuvres politiques s’intensifient, avec notamment un appel à la formation d’un nouveau front populaire à gauche.
Vers un front populaire à gauche
Les principaux partis de gauche, dont le PS, EELV, le PCF et LFI, ainsi que des mouvements comme Place publique et Générations, appellent à la constitution d’un front uni pour les législatives. Ils envisagent même de soutenir des candidatures uniques dès le premier tour.
Des divergences persistent
Malgré cette volonté d’union, des divergences subsistent, notamment sur des questions comme le soutien à l’Ukraine. Si des accords sont attendus, l’ampleur de ces divergences reste à définir.
Exclusions et élargissements
L’union à gauche se dessine sans la participation de Jean-Luc Mélenchon, qui n’était pas impliqué dans les discussions pour la mise en place du front populaire. En parallèle, le RN cherche à élargir son assise en se tournant notamment vers LR.
Des incertitudes persistent
La question de la tête de liste et du potentiel premier ministre en cas de victoire aux législatives reste en suspens, tandis que le front populaire cherche à s’élargir aux organisations syndicales.