La présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a été désignée comme candidate officielle du groupe Ensemble pour présider l’Assemblée nationale, a annoncé son groupe à l’AFP ce mardi 16 juillet. À la clôture des candidatures internes à 20 heures, la députée des Yvelines était la seule en lice et a été déclarée “candidate d’office”, sans passer par un vote.
Le Nouveau Front Populaire en quête d’unité
Plus tôt dans la journée, Olivier Faure, leader du Parti Socialiste, a déclaré que le Nouveau Front Populaire (NFP) s’était accordé sur une candidature unique pour la présidence de l’Assemblée. “Je ne donnerai pas de nom à ce stade, mais nous aurons un seul nom”, a-t-il affirmé. Cependant, cette unité est contestée au sein du NFP, notamment par les communistes qui réclament un vote des députés pour désigner un Premier ministre insiste France Info.
Démission du Gouvernement Attal
Emmanuel Macron a officiellement accepté la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement. Le président a annoncé que l’équipe actuelle continuera de gérer les affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement, une période transitoire qui pourrait durer plusieurs semaines. Gabriel Attal a confirmé cette information lors du journal télévisé de 20 heures sur TF1.
Réélection de Cyrielle Chatelain
Cyrielle Chatelain a été réélue à la tête du groupe écologiste, désormais appelé “groupe écologiste et social” après l’intégration d’anciens membres de La France Insoumise (LFI) tels que Clémentine Autain et François Ruffin. La députée de l’Isère, âgée de 37 ans, s’est déclarée comme une possible candidate du NFP à la présidence de l’Assemblée nationale.
Vers un barrage Républicain
Les groupes de gauche ont écrit aux groupes Ensemble, Démocrate, Horizons et La Droite républicaine pour dénoncer l’exclusion de certains membres au même titre que le Rassemblement National (RN). Ils ont rappelé que de nombreux députés ont été élus grâce au retrait sans contrepartie de candidats du NFP, insistant sur le besoin d’un “barrage républicain” dans l’attribution des postes du bureau de l’Assemblée nationale.