À paraitre le 20 juin ‘ Gens ordinaires dans la Grande Guerre. Correspondances, récits, témoignages’ aux Éditions de la MSH.
Les Éditions de la MSH vous présentent le communiqué de presse (en pièce jointe) de : Gens ordinaires dans la Grande Guerre, Correspondances, récits, témoignages de Corinne Gomila, Agnès Steuckardt et Chantal Wionet, en librairie le 20 juin dans la collection « 54 ».
De la Grande Guerre, que disent les femmes et les hommes qui la vivent ? Que s’écrivent-ils ? Lettres, carnets de guerre, journaux intimes, testaments, enregistrements sonores : à travers les archives retrouvées de la Première Guerre mondiale, l’ouvrage explore les multiples résonances de la parole vive, écoutant les voix discrètes des gens ordinaires.
La Grande Guerre représente un moment majeur pour comprendre et décrire les gens ordinaires, leurs pratiques langagières, leur existence, leur subjectivité. Linguistes et historiens, littéraires, archivistes, anthropologues se rencontrent ici pour questionner leurs archives : comment ont-elles été découvertes ? Quel rapport entretiennent-elles avec les discours déjà connus de la Première Guerre mondiale ? Comment, dans ce contexte, se construit le discours ordinaire ?
Comment les gens ordinaires ont – ils traversé le temps de la Grande Guerre ?
Agnès Steuckardt est professeure de linguistique française spécialisée dans l’histoire de la langue et des discours. Elle dirige le projet « Corpus 14 » sur les correspondances de familles peu lettrées pendant la Première Guerre mondiale.
Corinne Gomila est maîtresse de conférences en sciences du langage à la faculté d’éducation de l’université de Montpellier. Ses recherches portent sur le métalangage en discours et l’hétérogénéité énonciative.
Chantal Wionet est maîtresse de conférences à l’université d’Avignon. Ses recherches portent sur les objets de grammatisation (dictionnaires, grammaires du français).
De la Grande Guerre, que disent les femmes et les hommes qui la vivent ? Que s’écrivent-ils ? Lettres, carnets de guerre, journaux intimes, testaments, enregistrements sonores : à travers les archives retrouvées de la Première Guerre mondiale, l’ouvrage explore les multiples résonances de la parole vive, écoutant les voix discrètes des gens ordinaires.
Si l’histoire moderne a parfois contesté la qualité d’« ordinaire » à celles et ceux qui furent capables d’écrire, les milliers de documents rassemblés par les explorateurs du for privé ont révélé que, dès avant la Révolution, l’écriture était une activité plus banale qu’on ne l’avait supposé. Le xixe siècle en a démocratisé la pratique, et, avec le recours massif à l’écrit qu’elle a suscité, la Grande Guerre représente un moment majeur pour comprendre et décrire les gens ordinaires, leurs pratiques langagières, leur existence, leur subjectivité.
Linguistes et historiens, littéraires, archivistes, anthropologues se rencontrent ici pour questionner leurs archives : comment ont-elles été découvertes ? quel rapport entretiennent-elles avec les discours déjà connus de la Première Guerre mondiale ? comment, dans ce contexte, se construit le discours ordinaire ? Des mots de tendresse aux murmures de révolte, de l’égrenage du quotidien aux dernières volontés, de l’espérance de la victoire au récit de l’attente collective, il dit l’impatience que « ça finisse » et que reprenne le cours des vies singulières.