Dans une atmosphère électrique à Lyon, le fondateur de Nouvelle Energie a captivé une audience de 600 personnes lors d’un meeting remarqué. Au cœur du débat, l’avenir de la droite et les ambitions d’un micro-parti qui se veut rassembleur, sans pour autant ignorer les défis de la division politique.
Lundi 18 mars, Villeurbanne s’est transformée en un véritable foyer d’énergie politique. Avec le maire de Cannes et président de l’association des maires de France à Lyon pour une assemblée générale, l’attention était tournée vers un événement parallèle de taille : le meeting de Nouvelle Energie. Cette réunion, loin d’être une simple formalité, a mis en lumière la dynamique et les ambitions d’un parti décidé à faire bouger les lignes sur l’échiquier politique français.
Le fondateur de Nouvelle Energie, prenant la parole devant une foule de 600 invités à Lyon, a clairement affiché son objectif : insuffler un nouvel élan à la droite française, tout en restant conscient des risques de division que cela implique. Dans un discours vibrant, il a insisté sur la nécessité d’unir les forces, sans pour autant se positionner comme un adversaire direct de Laurent Wauquiez, figure majeure de la droite et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette rencontre a également été l’occasion de mettre en avant la nouvelle section des jeunes de Nouvelle Energie, démontrant ainsi l’importance accordée à la nouvelle génération dans le processus de renouvellement politique. Cette stratégie d’engagement auprès des jeunes est cruciale dans un contexte où le rajeunissement des cadres politiques est souvent invoqué comme nécessaire à la revitalisation des partis traditionnels.
Le parti Nouvelle Energie, bien qu’encore considéré comme un « micro-parti », s’appuie sur des figures politiques locales influentes. Eric Lardon, maire de Saint-Marcellin, ainsi que d’autres élus locaux comme Axel Dugua, Séverine Reynaud, et Gilles Gréco, sont des soutiens notables qui montrent que Nouvelle Energie est en train de s’établir solidement sur le terrain. Cette base locale forte est essentielle pour un parti qui cherche à s’étendre et à influencer le paysage politique au-delà des cercles habituels.
