Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai, le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah, situé dans le quartier parisien du Marais, a été victime d’un acte de vandalisme choquant.
Ce mur, qui honore les hommes et les femmes ayant courageusement contribué au sauvetage de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a été recouvert de «mains rouges», un symbole controversé utilisé lors de manifestations pro-palestiniennes.
Le Mur des Justes est un symbole de la lutte contre le nazisme et l’antisémitisme, portant les noms de plus de 3900 personnes ayant risqué leur vie pour sauver des Juifs pendant l’Holocauste. L’acte de vandalisme, condamné fermement par la maire de Paris Anne Hidalgo, a été perpétré la veille de la commémoration de la rafle du billet vert, rappelant le sombre passé de la persécution des Juifs en France.
Les mains ensanglantées, peintes sur le mur et sur d’autres bâtiments du quartier, renvoient à un symbole controversé utilisé lors de manifestations propalestiniennes pour appeler au cessez-le-feu à Gaza. Certains estiment que ce symbole rappelle également le massacre de deux soldats israéliens à Ramallah en 2000, au début de la seconde Intifada.
Face à cet acte condamnable, la maire de Paris a immédiatement réagi, condamnant avec la plus grande fermeté ces actes inqualifiables. Elle a également saisi la procureure de la République de Paris pour enquêter sur ce possible acte antisémite. Le Mémorial de la Shoah a également déposé une plainte, soulignant que cet acte lâche et haineux ne saurait rester impuni.
Cet événement suscite une vive émotion et souligne la nécessité de continuer à lutter contre toutes les formes de haine et d’intolérance. Le Mur des Justes, symbole de courage et de solidarité, doit demeurer un lieu de mémoire et d’hommage, rappelant les actes de bravoure qui ont permis de sauver des vies pendant l’Holocauste.