Braquage dans une Bijouterie de l’Avenue Montaigne à Paris : Les voleurs fuient en tirant en l’air

Actu Loire

Ce samedi en fin de matinée, un braquage éclair a eu lieu chez Harry Winston, une bijouterie de luxe située sur l’avenue Montaigne dans le VIIIe arrondissement de Paris. Les voleurs ont brisé plusieurs vitrines avant de s’enfuir avec un butin important, tirant en l’air pour dissuader toute intervention.

Déroulement de l’incident : Les témoins décrivent une scène rapide et bien orchestrée. Deux motos et une voiture noire sont arrivées sur l’avenue Montaigne depuis les Champs-Élysées. À hauteur de la boutique Harry Winston, deux véhicules ont simulé une collision, permettant à trois ou quatre hommes casqués de se précipiter vers les vitrines de la bijouterie. En quelques instants, neuf vitrines ont été brisées. À l’intérieur, les employés et une cliente ont été pris de panique et se sont réfugiés dans un bureau.

La Fuite : Au moment de repartir, l’un des braqueurs a tiré au moins une fois en l’air, causant la panique chez les passants. Une femme traversant l’avenue avec son père a pressé le pas par crainte d’être prise pour cible. Les voleurs ont abandonné leur voiture sur place, feux de détresse allumés, et se sont enfuis sur au moins deux motos de grosse cylindrée.

Réactions et conséquences : L’incident a marqué les témoins ainsi que le personnel de la bijouterie et des établissements voisins, comme le palace Plaza Athénée. L’avenue Montaigne, l’une des plus chics de Paris, a été partiellement fermée une bonne partie de la matinée pour permettre aux enquêteurs de procéder aux premières constatations. Les bus touristiques ont dû faire demi-tour, et la présence de la rubalise a intrigué de nombreux passants.

Enquête : Les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne sont saisis des investigations. Ils ont recueilli des témoignages et examiné la voiture des braqueurs abandonnée sur place. L’exploitation des images des nombreuses caméras de vidéosurveillance du secteur devrait fournir des indices précieux. Le parquet de Paris a confirmé que le magistrat de permanence criminelle s’était rendu sur place.

Antécédents et évaluation du butin : La bijouterie Harry Winston de l’avenue Montaigne a déjà été la cible de braquages en 2007 et 2008, avec un préjudice total de 78,9 millions d’euros. Le butin du braquage de ce samedi n’a pas encore été précisément chiffré, mais pourrait se compter en millions d’euros.

Les précédents braquages avaient abouti en 2015 à la condamnation de huit hommes à des peines allant de 9 mois de prison à 15 ans de réclusion criminelle. Les autorités espèrent que les investigations actuelles permettront une résolution rapide de cette nouvelle affaire.

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