Le 9 juin dernier, dans le 4e arrondissement de Marseille, un automobiliste n’a pas hésité à intervenir pour assister deux policières face à un individu violent. La scène, filmée par un journaliste de La Marseillaise, a fait le tour des réseaux sociaux.
C’est une proposition inattendue qui a pris de court deux policières marseillaises en plein service. Dimanche 9 juin, dans le 4e arrondissement de la Cité phocéenne, alors qu’elles tentaient de maîtriser un homme en proie à une violente crise de colère, elles ont reçu l’aide précieuse et surprenante d’un automobiliste.
Alors que les agents peinaient à contrôler un individu furieux qui s’en prenait aux voitures et dégradait le mobilier urbain, un automobiliste s’est arrêté à proximité. La scène, capturée par les caméras d’un journaliste de La Marseillaise, montre l’homme frappant frénétiquement la vitre d’une voiture. Les deux policières, prudentes, restaient en retrait, prêtes à utiliser leur flash-ball ou leur taser en cas de nécessité.
C’est à ce moment-là qu’un conducteur s’est immobilisé à leurs côtés, baissant sa fenêtre pour lancer : « Madame, je vous l’attrape ? » Sans attendre la réponse, il est sorti de son véhicule et s’est positionné derrière l’individu en furie. D’un geste rapide et maîtrisé, il a réussi à le neutraliser, lui bloquant les bras. Une des policières s’est alors avancée pour menotter l’homme.
La vidéo de cet acte de bravoure a rapidement été publiée en ligne, accumulant plus de 2 millions de vues. Interrogée par nos confrères du Figaro, la mairie de Marseille a salué le professionnalisme des policières, soulignant qu’elles avaient mis en place « un dispositif de dissuasion sans usage de violence, pour éviter tout dommage collatéral ». Cependant, la municipalité a précisé que l’intervention spontanée de l’automobiliste, bien que courageuse, n’était pas recommandée pour éviter des « risques inutiles ».
Cet incident met en lumière les défis quotidiens auxquels font face les forces de l’ordre et l’importance de la coopération citoyenne. Cependant, il rappelle également la nécessité de laisser les professionnels gérer les situations potentiellement dangereuses pour garantir la sécurité de tous.
