Cinq syndicats appellent à une mobilisation nationale pour défendre la démocratie.
Le samedi 15 juin 2024, une manifestation intersyndicale se tiendra à Toulouse, et dans plusieurs villes françaises, pour protester contre l’extrême droite. Cinq syndicats – la CFDT, la CGT, l’Unsa, la FSU et Solidaires – se rassemblent pour alerter sur les dangers que représente l’extrême droite pour la démocratie, à quelques semaines des élections législatives.
Un front commun pour la démocratie
Hervé Aussel, secrétaire général de la CFDT 31, souligne l’importance de cette mobilisation : « Il faut faire un front commun ». L’objectif est de provoquer un sursaut démocratique et social avant le premier tour des élections législatives du 30 juin 2024, juste après les élections européennes qui ont déjà secoué le paysage politique.
Détails du parcours et participation
Le rassemblement débutera à 14h à Jean-Jaurès, avec un cortège qui empruntera les boulevards en direction de Saint-Cyprien. Bien que les partis du Front Populaire (EELV, PS, PCF et LFI) soutiennent cette initiative, le cortège principal sera exclusivement mené par les syndicats, sans prise de parole des partis politiques.
Une mobilisation étendue et des regrets
Cette manifestation ne se limitera pas à Toulouse ; des rassemblements sont également prévus dans des communes de la Haute-Garonne comme Muret et Saint-Gaudens. Cependant, tous les syndicats n’ont pas répondu à l’appel, ce que Hervé Aussel regrette, tout en respectant leur choix.
Une réponse à une situation politique préoccupante
Les syndicats mettent en avant la nécessité de défendre la République et la démocratie. Les résultats des élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale ont créé un sentiment d’urgence. Hervé Aussel insiste : « Il faut un sursaut démocratique et social de toute urgence ».
Mobilisation et actions futures
Les syndicats espèrent une forte participation malgré le délai serré. Des actions sont prévues dans les entreprises et, en fonction de la mobilisation du 15 juin, d’autres actions pourront être organisées avant l’été. La CGT 31 prévoit déjà des appels à la grève les 20 et 27 juin. Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT 31, résume : « Ce sont les travailleurs et travailleuses contre l’extrême droite. On appelle à un front populaire, une réelle unité ».