Un millier de personnes se sont réunies mercredi soir devant l’Hôtel de Ville de Paris pour exprimer leur indignation après le viol d’une enfant juive à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Parmi les personnalités présentes figuraient Éric Dupond-Moretti, Clément Beaune, Laurence Rossignol et l’imam Chalghoumi. Le collectif “Nous vivrons” a appelé à ce rassemblement pour dénoncer l’antisémitisme croissant.
Une attaque motivée par l’antisémitisme
La victime, une fillette de douze ans, a été agressée par des adolescents de 12 à 14 ans qui ont justifié leur acte par la religion de la jeune fille. Sarah Aizenman, cofondatrice du collectif “Nous vivrons”, a pris la parole pour condamner fermement les élus politiques qu’elle accuse de favoriser l’antisémitisme, visant particulièrement Jean-Luc Mélenchon de La France insoumise (LFI).
Réaction politique
En réponse à cette tragédie et à la hausse des actes antisémites, Emmanuel Macron a demandé en Conseil des ministres un “temps d’échanges” dans les écoles sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Cette mesure vise à prévenir la propagation de discours haineux et à sensibiliser les élèves aux conséquences graves de ces idéologies.
Colère et incompréhension
Le viol de l’enfant et les menaces antisémites qui l’ont accompagné ont choqué toute la classe politique. Les manifestants, scandalisés par la brutalité de l’acte et l’inaction perçue des autorités, ont exprimé leur frustration devant la mairie de Paris. Le message dominant était clair : une simple heure de sensibilisation ne suffit pas à répondre à la gravité de la situation.