Malgré la fermeture annoncée des principaux bâtiments de Sciences Po Paris, des étudiants pro-palestiniens ont occupé le campus ce vendredi, entraînant une intervention policière pour résoudre la situation.
La journée du vendredi 3 mai a été marquée par des tensions accrues à Sciences Po Paris, suite à une décision prise par des étudiants de continuer l’occupation des locaux en soutien à la cause palestinienne, malgré la fermeture officielle des bâtiments principaux de l’établissement.
Une occupation prévue mais perturbée
L’administration de Sciences Po avait annoncé la fermeture des locaux principaux pour éviter des confrontations ou des débordements, suite à une assemblée étudiante qui a voté l’occupation du campus jeudi soir. Cependant, cette mesure préventive n’a pas empêché un groupe d’étudiants de se rassembler et de pénétrer dans les locaux pour manifester leur solidarité avec Gaza.
Intervention de la police
La situation a escaladé lorsque la police a été appelée sur les lieux pour déloger les occupants. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour rétablir l’ordre, face à une occupation jugée illégale par l’établissement. Des témoins sur place ont rapporté une atmosphère tendue, mais aucun incident majeur n’a été signalé lors de cette intervention.
Réactions et conséquences
La direction de Sciences Po a exprimé sa préoccupation face à ces événements, réaffirmant la nécessité de maintenir un environnement sûr et respectueux des règles académiques. D’autre part, les étudiants impliqués dans l’occupation ont critiqué la réponse de l’école et des autorités, la jugeant disproportionnée par rapport à leur action pacifique.
Dialogue et appel au calme
Les responsables de l’établissement appellent au dialogue et à la retenue de toutes les parties impliquées. Ils soulignent l’importance de respecter les opinions de chacun tout en garantissant la sécurité et le bon fonctionnement de l’institution.
Il est très étrange, votre titre, avec cette mention “des étudiants pro-Gaza”. Ne s’agit-il pas plutôt d’étudiants choqués par le nombre de morts de civils, de femmes, d’enfants à Gaza?
Vous êtes journalistes, vous connaissez donc l’importance du choix des mots. La réalité que vous construisez avec ce choix de titre est biaisée.
L’expression “étudiants pro-Gaza” dans le titre était destinée à décrire succinctement le positionnement principal des manifestants par rapport au conflit en question. Cependant, il est important de noter que le terme “étudiants” a été utilisé de manière générique pour identifier le groupe principal des participants, bien que, le groupe comprenne également des non-étudiants et des personnes qui ne sont pas affiliés à Sciences Po. Quant à l’utilisation de “pro-Gaza”, ce n’était pas dans l’intention de porter un jugement de valeur mais plutôt de refléter la sympathie manifestée par les participants envers la cause de Gaza, ce que nous considérons comme un fait descriptif plutôt que péjoratif. Cependant, nous croyons fermement à la nécessité de rester fidèles à notre mission d’informer de manière claire et précise, tout en respectant notre ligne éditoriale. L’objectif n’est jamais de biaiser la réalité mais de la présenter sous un angle qui nous semble pertinent et informatif pour nos lecteurs.