Deux hommes ont été froidement abattus ce dimanche après-midi à Montrapon, un quartier de Besançon. L’auteur des tirs, monté sur un deux-roues, est activement recherché par la police.
Violence en plein jour à Besançon Ce dimanche 25 août 2024, vers 15h, le quartier de Montrapon à Besançon a été le théâtre d’une fusillade sanglante. Deux hommes, âgés de 25 et 30 ans, ont été pris pour cible par un tireur solitaire. Ce dernier, casqué et vêtu de noir, est arrivé à bord d’un deux-roues et a ouvert le feu sans sommation.
Le tueur en fuite Le tireur, décrit comme un homme mince, a rapidement quitté les lieux après avoir abattu ses deux victimes. L’une d’elles est morte sur le trottoir, tandis que l’autre s’est effondrée un peu plus loin, sur un terre-plein. Les secours, arrivés rapidement sur place, n’ont malheureusement rien pu faire pour les sauver. Le suspect a pris la fuite en scooter, et reste introuvable à l’heure actuelle.
Le quartier sous le choc Montrapon, habituellement connu pour être un quartier relativement calme malgré la présence de points de deal, est aujourd’hui sous le choc. Une foule s’est massée autour de la scène de crime, incrédule devant la violence de l’acte. La police, aidée de la police scientifique, a rapidement mis en place un périmètre de sécurité pour tenter de recueillir des indices qui pourraient les mener au tueur.
Une enquête en cours Les enquêteurs, qui n’écartent aucune piste, travaillent d’arrache-pied pour comprendre les motivations derrière ce double homicide. Si la thèse du règlement de comptes lié au trafic de drogue est envisagée, d’autres hypothèses sont également étudiées. En juillet dernier, une opération du GIGN avait déjà secoué ce quartier, avec la saisie de plusieurs kilos de drogue et de grosses sommes d’argent liquide.
Un climat de violence préoccupant Cet événement tragique s’inscrit dans un climat de violence croissante dans certains quartiers de Besançon. Les autorités locales, conscientes du danger que représentent ces montées de violence, appellent à une vigilance accrue. Pour l’heure, le quartier de Montrapon pleure ses morts et espère que justice sera rendue.
