Interrogé par le Progrès, Yves Nicolin invoque une machination.
Un lourd climat continue à peser sur les membres des majorité municipale et communaitaire depuis le suicide de la cheffe de cabinet des deux collectivités.
Dans l’entretien au Progrès, le maire a renouvelé son souhait de la démission des frondeurs ou de leur destitution. Un des vice-présidents de l’agglomération, Jean-Luc Chervin a refusé de signer la lettre de la majorité du conseil communautaire.
A Saint-Etienne, le maire avait aussi évoqué un complot contre sa personne à propos de l’affaire de la sextape.
La lettre ouverte de six élus municipaux et communautaires roannais agace manifestement les soutiens du maire LR, ancien député et conseiller départemental, Yves Nicolin. A leur tour, après une réunion privée, ces 25 élus signent une lettre ouverte dans laquelle ils demandent la démission des “frondeurs”.
Ces élus dénoncent un manque de concertation. Les frondeurs, pour leur part, se mettent en retrait sans pour autant démissionner. La situation roannaise rappelle un peu celle de Saint-Etienne d’autant qu’Yves Nicolin invoque la présomption d’innocence à propos des ennuis judiciaires du maire de Saint-Etienne. L’affaire roannaise pourrait aussi embarrasser le parti LR dans la Loire.
Suite au suicide de la cheffe de cabinet d’Yves Nicolin, six élus municipaux et communautaires du Roannais avaient publiés une lettre ouverte.
Le trouble règne dans la municipalité roannaise. Après deux démissions, deux autres élus viennent de quitter la majorité municipale. A la communauté d’agglomération, le maire LR, président des maires de la Loire, Yves Nicolin, doit affronter en permanence, la maire LR du Coteau et vice-présidente, Sandre Creuzet-Taite, épouse du député LR et président de la fédération Loire du part, Jean-Pierre Taite.
Deux élus communautaires viennent aussi de prendre leur distance avec le président Nicolin. Dans un communiqué, 6 élus prennent publiquement leurs distances avec Yves Nicolin. Celui-ci refuse de s’exprimer dans la presse. . Cette crise fait suite au suicide, cet été, de Nathalie Goutorbe, cheffe de cabinet depuis des années. La famille avait refusé la présence d’Yves Nicolin et de plusieurs élus aux obsèques de leur mère. Il a convoqué pour lundi une réunion d’élus sans la presse ni les cadres territoriaux.
