Le sort des 228 salariés de l’emblématique entreprise de verrerie française Duralex reste incertain. Le tribunal de commerce d’Orléans a annoncé, mercredi 17 juillet, qu’il rendrait sa décision concernant les offres de reprise de l’entreprise le 26 juillet. Duralex, située à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), a été placée en redressement judiciaire fin avril, plongeant l’avenir de ce fleuron de l’industrie française dans l’incertitude.
Mercredi après-midi, la CGT et la CFDT ont organisé un rassemblement devant le palais de justice pour soutenir les salariés. Cependant, ces syndicats sont divisés sur les offres de reprise. La CFDT soutient fortement le projet de Société coopérative de production (Scop), porté par une partie des salariés et l’actuel directeur du site, qui prévoit de maintenir l’effectif total. La CGT, quant à elle, se montre plus réservée.
Historique des difficultés de Duralex
Duralex, exploitée par la société New Duralex International, avait déjà sollicité une procédure de redressement judiciaire en avril 2019. Confrontée de nouveau à des difficultés financières, l’entreprise a demandé en avril dernier une nouvelle mise sous protection judiciaire. Le tribunal a alors accordé une période d’observation de six mois et nommé deux mandataires judiciaires.
Perspectives et attentes
La décision du tribunal est très attendue, tant par les salariés que par les parties intéressées à la reprise de l’entreprise. L’espoir est de trouver un repreneur capable de relancer l’activité et de préserver les emplois à La Chapelle-Saint-Mesmin. Cette procédure vise à sauver l’usine et à assurer un avenir durable pour Duralex, connue mondialement pour sa verrerie de haute qualité.