Le vendredi 30 août, le président de la République avait effectué une visite officielle en Serbie, alors que la France demeure sans Premier ministre depuis les élections législatives.
Le Nouveau Front populaire, grand vainqueur du scrutin, organise ce même jour un meeting à Blois, en marge du campus d’été du Parti socialiste, avec la participation notable de Lucie Castets.
Pendant ce temps, la scène politique française reste en ébullition. À l’Élysée, on promet de “faire vite” pour nommer enfin un Premier ministre, alors que le pays traverse une crise politique qui dure depuis 45 jours. L’hypothèse de la nomination de Bernard Cazeneuve, évoquée à plusieurs reprises, continue de diviser la gauche. Le Parti socialiste, notamment, est plus que jamais déchiré par des divergences stratégiques.
De son côté, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, plaide pour la désignation d’un Premier ministre issu de la droite, affirmant que “la France est de droite”. Il prétend que la droite peut mieux gérer la situation du pays. Cette déclaration, qui fait écho à une certaine réalité électorale, suscite l’indignation et l’impatience au sein de la gauche, déjà en proie à une vive tension interne. Ces tensions de savoir si le premier ministre va être de gauche ou de droite fait ravage entre les camps politiques.
