Législatives anticipées. Quels changements dans la Loire ?
Notons d’abord que les électeurs ligériens n’ont pas boudé les urnes ce dimanche 7 juillet à ce une participation qu’on n’avait pas connu depuis des décennies.
Le flop du RN dans la Loire.
Si un candidat RN a été élu dans le Rhône, après un premier tour encourageant, le second n’a pas brillé. Visiblement, le barrage républicain a été efficace. Le niveau de certains candidats RN n’a rien arrangé. On l’a vu sur TL7 lors du débat Courbon-Simon.
Les trois députés LR sauvent leur peau.
Les premières analyses étaient surtout flatteuses pour Antoine Vermorel Marques dans son fief Roannais. Le jeune homme a été élu sans difficulté malgré le maintien du candidat LFI. Le président départemental du parti gaulliste, Jean-Pierre Taite et sa collègue Sylvie Bonnet ont aussi sauvé leurs sièges.
Une majorité présidentielle en bascule.
Dès le premier tour, le député Renaissance Quentin Bataillon avait dû se retirer. Son collègue MODEM de la troisième circonscription, Emmanuel Mandon, a vite remonté la pente face à la candidate RN.
La gauche triomphe à Saint-Etienne.
Même si ce fut plus facile qu’en 2022, Andrée Taurinya n’a pas eu de problème pour garder la deuxième circonscription stephanoise à LFI. Dans la première, après une vraie campagne de terrain face à une candidate RN terne, Pierrick Courbon accède à la députation. Une bien mauvaise nouvelle pour Gaël Perdriau qui peut s’attendre à une rentrée compliquée.
Signalons qu’en Haute Loire, les deux députés LR sortants, Laurent Wauquiez et Jean-Pierre Vigier ont été réels.
