Un homme de 38 ans a été condamné à 13 mois de prison, dont 4 avec sursis, pour une série de vols commis auprès de patients à l’hôpital François-Quesnay de Mantes-la-Jolie (Yvelines).
Le tribunal correctionnel de Versailles a rendu son verdict après avoir examiné les preuves de ces actes ignobles, commis au détriment des malades.
Un mode opératoire calculé
Le coupable, un toxicomane, avait mis au point une méthode pour s’introduire de nuit dans les services de l’hôpital. Profitant de la vulnérabilité des patients endormis, il pénétrait dans leurs chambres pour voler leurs téléphones portables. Sa dernière victime, une femme de 80 ans hospitalisée en gastro-entérologie, a perdu son mobile le 12 juin.
Interpellation et garde à vue
Alors qu’il s’apprêtait à quitter l’hôpital au petit matin, un agent de sécurité l’a interpellé. En fouillant ses affaires, l’agent a découvert un téléphone portable. L’homme a d’abord affirmé en être le propriétaire, mais une vérification rapide a révélé que l’appareil appartenait à l’octogénaire hospitalisée.
Une douzaine de vols avérés
Placé en garde à vue, le voleur a d’abord prétendu que c’était son premier délit de ce type. Cependant, l’enquête menée par la police, aidée par les images des caméras de surveillance, a démontré qu’il était responsable d’au moins une douzaine de vols similaires entre janvier et mai 2024, tous commis dans le même établissement hospitalier.
Une condamnation justifiée
Face à ces preuves accablantes, le tribunal correctionnel de Versailles a condamné le trentenaire à 13 mois de prison, dont 4 avec sursis probatoire pendant 2 ans. Cette peine reflète la gravité de ses actes, commis contre des personnes particulièrement vulnérables. Le tribunal espère que cette sanction sévère dissuadera d’autres potentiels délinquants de commettre des crimes similaires dans des établissements de soins.
Un sursis probatoire pour encourager la réhabilitation
Le sursis probatoire imposé de 2 ans vise à offrir une chance de réhabilitation au condamné, tout en surveillant son comportement. Cette période de sursis probatoire permettra aux autorités de s’assurer qu’il ne retombera pas dans la délinquance et qu’il entreprendra les démarches nécessaires pour surmonter sa toxicomanie.
