Le samedi 22 juin, la Flamme Olympique sera de passage dans les rues de Saint-Étienne. Portée par 42 personnalités de la société civile et du monde sportif ligérien, elle parcourra 8 km à travers toute la ville.
À cette occasion, la flamme passera devant leMusée d’Art et d’Industrie : c’est l’occasion parfaite de découvrir (ou redécouvrir) la nouvelle exposition “D’Olympie à Saint-Étienne, sports en jeu !”.
L’exposition propose un cheminement singulier, à la découverte du patrimoine sportif qui prend sa source dans les Jeux antiques grecs, s’étend aux Jeux modernes relancés par Pierre de Coubertin, dès 1896, et se développe partout au 20 ème siècle. Plus de 400 objets de collection, photographies ou documents patrimoniaux illustrant la thématique du sport et des grands évènements marquant son histoire sont présentés en resituant leur importance au niveau international, national ou régional. Les entreprises artisanales ou industrielles “stéphanoises” ont également contribué à l’innovation et à la diffusion des équipements sportifs.
D’Olympie à Saint-Étienne, Sports en Jeu – Musée d’Art et d’Industrie du 4 avril au 24 novembre 2024
En plus de son amour pour le football, Saint-Étienne, ce sont aussi les bicyclettes de compétition ou de loisirs Automoto, Mercier, Ravat, Wonder, Vitus éprouvées dans le Tour de France et autres épreuves cyclistes, les armes à feu Manufrance pour le tir sportif ou le ball-trap, les lames d’escrime haut de gamme de Blaise-Frères, les orthèses textiles de Thuasne, Gibaud ou les chaussettes de compression veineuse de BV Sport….
L’exposition montre l’évolution du vélo dans le monde de la compétition et de la performance sportive, du vélo de piste Vitus de Jeannie Longo, recordman du monde de l’heure féminin, avec 49,352 km parcourus au vélodrome de Mexico en 1989, ou bien celui de Roger Rivière, recordman du monde de l’heure masculin, avec 46,923 km parcourus au vélodrome Vigorelli de Milan en 1957 ainsi que d’autres modèles de courses sur route qui ont contribué aux exploits sportifs.
Saint-Étienne, ce sont enfin les destins de 96 sportifs ligériens aux jeux olympiques entre 1920 et 2020, dont Louis Hostin, ouvrier métallurgique puis marchand de bonneterie et trois fois champion ou vice-champion olympique, palmarès français encore inégalé en haltérophilie aujourd’hui.
LE SAVIEZ-VOUS ?
L’acier de la Flamme Olympique est un pur produit de la Loire.
Installée à Châteauneuf, à 30min de Saint-Étienne, la fonderie Industeel, filiale d’ArcelorMittal, a coulé, laminé et mis en lingot, 70 tonnes d’acier, 100% recyclé à partir de ferraille locale, qui a servi à fabriquer les 2000 torches olympiques et paralympiques de Paris 2024.
