le 22 juin lors de son passage dans la Loire
De nombreux athlètes en situation de handicap et professionnels travaillant à leurs côtés ont été sélectionnées comme porteurs de la flamme olympique, tout au long de son voyage à travers la France. L’Unapei, qui milite pour des Jeux plus inclusifs, tenait à mettre en lumière ces personnalités et l’importance de l’événement pour eux.
Florian D’Oliveria, qui se consacre à la course à pied, la randonnée, le semi-marathon, ainsi que Thomas Bonnevialle, qui pratique le basket, la natation et le foot en compétition, sont sélectionnés pour porter la flamme lors de son passage dans la Loire le 22 juin ! Ils acceptent pour l’occasion de nous parler de l’importance de cet événement pour eux, et des messages qu’ils souhaitent faire passer.
« J’aimerais voir plus de sportifs en situation de handicap », Thomas
Florian, 32 ans, pratique la course à pied, randonnée, semi-marathon
« J’étais hyper content quand je l’ai appris. Porter la flamme, c’est quelque chose qu’on ne vit qu’une fois ! Quand je fais du sport je me sens bien, cela permet aussi de voir du monde. »
Thomas a 38 ans, il pratique le basket depuis tout petit mais aussi de la natation, et du foot en compétition
« Je suis content et fier de porter la flamme Olympique, je pense que ça va être un des plus beaux jours de ma vie ! Le sport me fait beaucoup de bien et me permet aussi de rencontrer beaucoup de personnes. Mais j’aimerai voir plus de sportifs en situation de handicap ! » explique Thomas
« Les sportifs en situation de handicap physique ou moteur sont plutôt bien représentés avec le handisport, il y a du progrès. Cependant, en ce qui concerne le sport adapté, pour les handicaps psychiques ou mentaux, il y a encore du travail… Quand on regarde les Jeux Paralympiques, il y a peut-être 3 disciplines qui les acceptent… et aucune pour les porteurs de trisomie 21. Donc on ne peut pas être satisfaits. Ils ne sont pas suffisamment représentés ! » ajoute son papa
Malgré un événement qui se veut accessible à tous, l’Unapei rappelle que beaucoup de sportifs doivent encore affronter de nombreux obstacles !
Les athlètes en situation de handicap intellectuel notamment, ne peuvent participer qu’à seulement 3 disciplines : athlétisme, natation et tennis de table. Quant aux sportifs porteurs de trisomie 21, ils sont tout simplement exclus.
Pourtant, comme en témoignent les histoires des porteurs de flamme, le handicap n’est pas un obstacle ni un frein à la détermination, et ces athlètes rêvent tous de représenter la France aux Jeux Olympiques !
