C’est en femme de liberté que Florence Portelli pense, agit, écrit. C’est en femme de vérité qu’elle dit ici pourquoi la France est fracturée.
Pourquoi son indépendance est bradée. Pourquoi son futur est sacrifié. C’est peu dire, nous prévient-elle, que nos querelles ne sont pas à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui et de demain. Oui, nous confirme-t-elle, la classe politique a échoué. Non, tonne-t-elle, la droite ne saurait taire ses responsabilités.
C’est ce que fait ici Florence Portelli dont la voix, tranchant sur les refrains du renoncement, porte la volonté de toute une génération.
Un manifeste majeur, annonciateur, émancipateur pour qu’enfin la France sorte de l’impasse.
Maire de Taverny, vice-présidente de la région Île-de-France et de l’Association des maires (AMF), Florence Portelli est également présidente de Défi républicain. Elle signe ici son premier livre.
La Vice-présidente LR de la Région Île-de-France était de passage à Lyon ce mardi 13 février dans le cadre de la sortie de son livre « Franc-Parler ». Elle a accordé une interview à Greg. Fiori, fidèle au titre de son livre se montrant critique à l’égard de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati et Emmanuel Macron.
Même Jacques Chirac n’a pas été épargné par Florence Portelli qui s’inquiète pourtant de la « fracture sociale » que l’on peut percevoir dans notre société.
Concernant Nicolas Sarkozy, Portelli estime qu’il « n’est plus à droite ». « Il crache sur son camp et j’appartiens à un camp qui ne cesse de se référer à lui, alors qu’il appartient au passé voire au passif. »
Même si elle « ne passe pas son temps à penser à Rachida Dati », Mme Portelli estime « pathétique » le fait que la nouvelle ministre de la Culture ait qualifié Emmanuel Macron de « pire président de la République » avant de courir après un strapontin.
Concernant le virage sarkozyste d’Emmanuel Macron, la LR estime qu’il s’agit d’un « virage de circonstance et de personne ». « Il passe son temps d’ailleurs à faire des virages, il doit avoir le tournis à force (…) je ne sais pas ce que pense ce Monsieur (…) qui passe son temps à virevolter autour d’idées différentes pour plaire à l’interlocuteur du moment. »
Selon Mme Portelli, le nouveau gouvernement d’Emmanuel Macron est un « gouvernement de débauchage d’une génération qui prospère sur les ruines de la droite passée, mais qui n’incarne en aucun cas l’avenir. »
Florence Portelli, qui se revendique du « gaullisme social » dans la lignée de Philippe Séguin, nous a paru assez désabusée par rapport à la situation des Républicains. Il ne nous étonnerait pas que celle qui souhaite porter une « vision politique neuve » le fasse dans un nouveau parti gaulliste.
