Les médias locaux puis les médias nationaux reprennent la mésaventure une nouvelle fois, d’une agression sur un élu de notre nation. Aujourd’hui c’est le maire de Firminy qui est la cible d’une violente agression.
L’élu a été agressé physiquement et verbalement dimanche alors qu’il tentait d’immobiliser une moto.
Julien Luya, le maire de Firminy dans la Loire, a été agressé le week-end dernier. Il tentait d’immobiliser une moto après un rodéo dans le quartier de Firminy Vert, quand il a été agressé physiquement et verbalement.
Dimanche vers 15h, le maire de Firminy a été interpellé par les pensionnaires de la maison de retraite sur des nuisances sonores : des jeunes sur une moto s’amusaient depuis le matin à tourner dans le quartier. Selon son témoignage rapporté par France Bleu, le maire voyant les adolescents à l’arrêt a décidé d’aller à leur rencontre en attendant l’arrivée de la police municipale. Il a immobilisé le deux-roues, dialogué avec les adolescents de 13-14 ans. La conversation était “calme, posée”, a-t-il décrit, jusqu’à l’arrivée du père d’un des jeunes.
Nous souhaitons bon rétablissement à M. Luya et lui témoignons tout notre soutien, dans cette nouvelle épreuve dans le cadre de ses fonctions de Maire et d’officier de la police judiciaire. “Conformément à l’article 16 (1°) du code de procédure pénale , le maire et ses adjoints ont la qualité d’officier de police judiciaire. L’exercice de ce pouvoir s’effectue sous le contrôle du procureur de la République (12 du code de procédure pénale)”.
Le père s’est alors montré agressif, menaçant, selon le maire, qui a tenté de le raisonner, de le prévenir des conséquences de son comportement. Rien n’y a fait. L’homme de 40 ans a poussé l’élu et la moto est retombée sur le maire de Firminy qui est grièvement blessé à la jambe. Julien Luya a porté plainte. Il souffre d’une entorse du genou. Il s’est vu prescrire 45 jours d’ITT (Incapacité totale de travail). Une enquête est en cours, a confirmé le parquet de Saint-Étienne, pour violences volontaires et dégradation de bien privé. Le suspect, lui, conteste les faits reprochés.