Que va t’il rester de Casino ?
Le paysage économique stéphanois va encore s’assombrir, le tribunal de commerce de Paris se penche sur le sort de Casino. C’est sans doute, la fin du feuilleton. En effet, le tribunal avait jusqu’au 25 février, date de fin de la période de sauvegarde accélérée, pour valider le plan de sauvetage du groupe, qui comptait encore 50.000 salariés en France fin 2022.
Une décision attendue aujourd’hui donc, à 15 heures et constituerait une grande surprise si elle n’aboutissait pas à l’aval du tribunal à ce plan, une décision qui ouvrira la voie à la prise de contrôle du distributeur par les milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, adossés au fonds d’investissement Attestor, à horizon mars/avril. C’est ce consortium de repreneurs qui permet le sauvetage du groupe à la dérive, en apportant une large partie (925 millions d’euros) de l’argent frais (1,2 milliard d’euros) devant servir à faire face aux échéances et à relancer l’activité.
Casino serait dans « une situation économique catastrophique », avait rappelé le juge-commissaire le 12 février, lors d’une audience publique concernant le plan de sauvegarde du distributeur. Du côté du consortium des repreneurs, les engagements pris sont de « préserver l’emploi au maximum », de maintenir un siège à Saint-Etienne.
Quant aux magasins cédés, ils le seront en trois vagues successives, au 30 avril, 31 mai et 1er juillet.
La direction a, selon l’intersyndicale, reçu des « marques d’intérêt » de concurrents pour acquérir les 26 magasins qui n’intéressaient ni Intermarché ni Auchan ni Carrefour, et au sein desquels travaillent au total quelque 1.200 salariés. Resterait ensuite le réseau de plus de 6.000 magasins de proximité en régions sous enseignes Spar, Vival ou Le Petit Casino, l’e-commerçant CDiscount, un millier de magasins Franprix (dont 75% en franchise), et Monoprix, 20.000 salariés et 800 magasins sous cinq enseignes, dont Naturalia.
Source : diverses internet