Le journal Marianne vient de publier un dossier consacré au commerce de centre- ville. L’étude a été réalisée en lien avec la société Codata, entreprise leader en Europe et experte dans l’immobilier commercial et l’analyse de la vacance commerciale.
Loin des discours de méthode Coué de l’exécutif municipal, la cité stéphanoise occupe le deuxième rang des villes françaises de plus de 100 000 habitants avec le taux de vacance commerciale le plus important, culminant à 15,1%, juste derrière Perpignan, au « palmarès des villes sinistrées ».
Ces données concrètes et objectives démontrent ce que les Stéphanois constatent au quotidien : les volets fermés demeurent légion en centre-ville et de nombreuses enseignes baissent régulièrement le rideau.
Depuis le départ d’H&M et de la plupart des enseignes de l’ex galerie Dorian pour Steel, et malgré le succès initial des Halles Mazerat qui semblent hélas marquer le pas, le centre-ville reste en attente de nouvelles locomotives commerciales et les plus grandes surfaces des principales artères commerciales sont toujours désespérément vides, même si d’après l’Adjointe au commerce, les prospects seraient chaque jour plus nombreux !
Qui peut encore y croire, après plusieurs années d’échecs cuisants ?
Alors que de sérieux doutes planent sur l’avenir de Zara, que la principale association de commerçants va devoir rendre des comptes à la justice, il faut un véritable électrochoc municipal en faveur du commerce de proximité.
Cela passera par une approche transversale alliant politique d’attractivité (développement de la foncière commerciale et de ses activités), sécurité, propreté et accessibilité, en transport en commun notamment.