Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale depuis janvier 2020, devrait prochainement quitter ses fonctions. Le nouveau gouvernement de Bruno Retailleau doit désormais choisir son successeur, avec deux candidats majeurs en lice.
Alors que le gouvernement vient de se former, la question de la succession à la tête de la police nationale se pose avec insistance. Frédéric Veaux, en poste depuis le 29 janvier 2020, va céder sa place, et les regards se tournent vers deux profils prometteurs.
Un départ anticipé
Frédéric Veaux a été reconduit à son poste en juin dernier, avec une mission jusqu’à la fin de la période olympique. Sa gestion de la sécurité et sa relation avec les syndicats de police ont été largement scrutées. Ce départ imminent ouvre la porte à un renouvellement à la direction de la police nationale, un enjeu crucial pour le nouveau gouvernement de Bruno Retailleau.
Alexandre Brugère : Un homme de relations
Parmi les candidats potentiels, Alexandre Brugère, 37 ans, se distingue par son parcours politique et administratif. Ancien membre de l’UMP, il a exercé des fonctions de conseiller auprès de figures politiques influentes, comme Gérald Darmanin. Préfet depuis 2022, Brugère possède une expérience solide dans la gestion des relations avec la police et les syndicats, ce qui en fait un candidat crédible pour succéder à Veaux.
Fabrice Gardon : L’expérience de terrain
D’un autre côté, Fabrice Gardon, 58 ans, offre une perspective différente avec une expérience de plus de 15 ans au sein de la police. Ancien chef de la division du terrorisme international et directeur national de la police aux frontières, Gardon apporte un savoir-faire pratique qui pourrait s’avérer bénéfique dans le contexte actuel. Sa carrière variée et son approche axée sur le terrain lui confèrent des atouts indéniables pour le poste.
Un choix décisif pour le gouvernement
Le nouveau gouvernement se trouve face à un choix déterminant. Entre la relation politique d’Alexandre Brugère et l’expérience opérationnelle de Fabrice Gardon, la nomination du futur directeur général de la police nationale devra tenir compte des défis sécuritaires actuels et de la nécessité d’une coopération étroite avec les forces de l’ordre. La décision qui sera prise aura des répercussions sur la gestion de la sécurité en France et sur l’avenir des relations entre la police et le gouvernement.
