Communiqué de Cécile Cukierman |
Avec l’appel de l’intersyndicale à une grande manifestation ce dimanche, les habitants de la région stéphanoise prennent conscience de l’ampleur des difficultés mortelles que rencontrent les salariés de Casino.
Le groupe historique de notre territoire est menacé avec ses 5000 emplois locaux et 50 000 au plan national.
La responsabilité individuelle de son PDG est engagée pour 12 Milliards d’euros de dettes et une stratégie de développement par acquisition démesurée, bien loin des besoins de notre territoire.
Les offres de reprise visent à s’accaparer les secteurs les plus rentables du groupe et vendre le reste à la découpe.
Dans ce monde de requins peut-on se contenter de vœux pieux et de quelques assurances verbales de “mobilisation ministérielle” ? Non.
Ni les salariés de Casino, ni les habitants de notre département ne méritent d’être sacrifiés en raison des errances hasardeuses d’un dirigeant irresponsable et d’une législation les autorisant.
Il est urgent de changer d’attitude politique et d’engager une démarche exigeant le respect de notre territoire.
Très endetté, le groupe Casino n’en est pas pour autant sans valeur économique : hors de question de le laisser brader et dépecer !
Casino doit vivre !
Il est temps d’écrire une autre feuille de route pour une issue positive.
Le gouvernement doit reprendre cette exigence à son compte et utiliser ses prérogatives notamment bancaires pour contraindre les offres de reprise à respecter l’entité économique et sociale Casino, ses emplois et ses implantations.
L’importance de la survie de Casino appelle une démarche exceptionnelle de la part du gouvernement : l’apurement financier doit être géré en parallèle dans une structure dédiée, de manière à libérer l’activité commerciale du poids écrasant d’une dette criminelle.
Oui Casino peut vivre demain !