Mardi 25 juin, TF1 a été le théâtre de la première grande confrontation des élections législatives. Gabriel Attal (Renaissance), Jordan Bardella (Rassemblement national) et Manuel Bompard (Nouveau Front populaire) ont débattu pendant près de deux heures sur des sujets cruciaux comme le pouvoir d’achat, les retraites, la sécurité, l’environnement, l’école et la santé, à seulement cinq jours du premier tour.
Le débat a débuté par la présentation de photos symbolisant les priorités de chaque candidat. Gabriel Attal a mis en avant l’école, la qualifiant de “mère des batailles”. Jordan Bardella a présenté une facture d’électricité pour souligner l’importance du pouvoir d’achat. Manuel Bompard a choisi une image de Pôle-emploi pour dénoncer la précarité des travailleurs.
Un affrontement Attal-Bardella
Le débat a rapidement évolué en un duel entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, notamment sur le sérieux budgétaire. Bardella a critiqué Attal pour sa tendance à “dépenser l’argent qu’il n’a pas”, tandis qu’Attal a répliqué en soulignant qu’il ne veut pas “promettre la Lune aux Français”. Les échanges se sont intensifiés lorsque Attal a raillé Bardella pour sa proposition de supprimer l’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans, soulignant que Bardella lui-même, âgé de 28 ans, pourrait en bénéficier.
Immigration et binationaux au cœur des discussions
Sur la question de l’immigration, Manuel Bompard a affirmé que les immigrés ne “coûtent pas d’argent” mais qu’ils “en rapportent”, tandis que Bardella a prôné une “immigration de croissance” avec un solde de 10.000 entrées légales par an. Attal a critiqué la proposition de Bardella d’exclure les binationaux de certains postes publics, soulignant que 3,5 millions de Français binationaux se sont sentis insultés et humiliés par cette annonce.
Critiques sur le flou du programme du RN
En tant que favori des sondages, Jordan Bardella a subi de nombreuses attaques, notamment sur le manque de clarté de son programme de réforme des retraites et sur sa proposition controversée concernant les binationaux.
