À Nantes, les Centres de Loisirs Jeunes (CLJ), encadrés par des policiers, offrent aux jeunes des quartiers populaires des activités estivales pour les éloigner des risques de délinquance. Une initiative préventive qui vise à renforcer le lien social et la sécurité.
À Nantes, la sécurité et la prévention se conjuguent désormais sous une forme inattendue : celle des Centres de Loisirs Jeunes (CLJ) relate nos confrères de Valeurs Actuelles. Ces structures, pilotées par des policiers volontaires, s’adressent aux jeunes âgés de 8 à 17 ans issus des quartiers populaires. L’objectif est simple mais ambitieux : détourner la jeunesse des tentations de la rue en leur proposant des activités ludiques et éducatives pendant les vacances d’été.
Une relation police-jeunes encore à consolider
En France, une trentaine de CLJ sont déjà en place, et celui de Nantes ne fait pas exception. Sous la houlette du brigadier-chef Anthony Guitard, les adolescents participants sont encadrés avec bienveillance et fermeté. “On est vraiment sur la prévention de la délinquance pour éviter que ces jeunes passent dans des endroits où on sait bien que c’est très très compliqué de les récupérer”, explique le brigadier-chef Anthony Guitard. L’idée est de créer un cadre sécurisant et constructif, loin des influences néfastes.
Une relation police-jeunes encore à consolider
Toutefois, ces initiatives ne sont pas exemptes de critiques. Jacques de Maillard, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), rappelle que la relation entre la police et les jeunes des quartiers demeure fragile. “Les perceptions toujours plus négatives de la police dans les quartiers prioritaires montrent la nécessité d’une transformation du modèle policier français”. Si les CLJ peuvent être un premier pas vers un rapprochement, il est clair que la route est encore longue.
Une relation police-jeunes encore à consolider
Les Centres de Loisirs Jeunes sont un exemple de la façon dont les forces de l’ordre peuvent s’impliquer dans la prévention, en allant au-delà de leur rôle répressif. Reste à savoir si ces initiatives réussiront à combler le fossé qui s’est creusé entre la police et les jeunes des quartiers populaires. Une chose est certaine : le dialogue est ouvert, et chaque interaction compte.
