Un homme de 24 ans a été retrouvé mort par pendaison dimanche matin dans sa cellule au centre pénitentiaire de La Talaudière, près de Saint-Étienne. Le détenu, soupçonné d’incendie volontaire, était en attente de jugement et d’une expertise psychiatrique. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce drame.
Dimanche matin, le centre pénitentiaire de La Talaudière, situé à proximité de Saint-Étienne, a été le théâtre d’un drame tragique. Un jeune détenu de 24 ans a été découvert pendu dans sa cellule par les surveillants de l’établissement, selon les informations rapportées par Le Progrès.
Un détenu en attente de jugement
Le procureur de Saint-Étienne, David Charmatz, a confirmé que le détenu se trouvait seul dans une cellule du quartier arrivant, une section souvent utilisée pour les nouveaux arrivants ou les détenus nécessitant une observation particulière. L’homme était en attente de jugement pour des faits d’incendie volontaire et devait également subir une expertise psychiatrique.
Une enquête pour déterminer les causes du drame
Face à ce drame, une enquête a été immédiatement ouverte pour rechercher les causes de la mort, conformément à la procédure habituelle dans de telles circonstances. Le procureur Charmatz a précisé qu’une autopsie sera réalisée pour mieux comprendre les circonstances exactes de ce suicide.
En parallèle, une enquête administrative a également été lancée par l’administration pénitentiaire. Ce type de procédure est automatique lorsque de tels événements se produisent en détention, afin d’évaluer si des manquements ont pu contribuer à la mort du détenu.
Le suicide en détention, un phénomène préoccupant
Ce tragique événement met en lumière une problématique récurrente en milieu carcéral : le suicide des détenus. Les conditions de détention, l’isolement et la pression psychologique sont souvent pointés du doigt dans ces cas, malgré les efforts déployés pour améliorer la prévention du suicide en prison.
Le centre pénitentiaire de La Talaudière, qui accueille une population carcérale diversifiée, n’est malheureusement pas le seul établissement à être confronté à ce type de drame. Ce nouvel incident pose une fois de plus la question de la prise en charge des détenus souffrant de troubles psychiatriques ou psychologiques.
