La Haute autorité de santé (HAS) en France a récemment mis à jour ses recommandations concernant la vaccination contre le mpox, précédemment connu sous le nom de “variole du singe”.
Dans son communiqué, la HAS a décidé de ne pas élargir la vaccination à de nouvelles populations, mais elle a conseillé une dose de rappel pour certaines catégories de personnes déjà considérées à risque.
Contexte de l’actualisation des recommandations
Cette mise à jour intervient dans un contexte où le mpox suscite à nouveau des préoccupations mondiales, surtout après l’épidémie de 2022 causée par le clade 2 du virus. Actuellement, plusieurs épidémies sont en cours en Afrique centrale, notamment en République démocratique du Congo (RDC), causées par le clade 1, une souche différente qui a provoqué de nombreux décès, principalement chez les enfants.
Maintien des populations ciblées
La HAS a décidé de maintenir les recommandations précédentes concernant les populations éligibles à la vaccination. Les groupes concernés sont principalement :
- Les hommes ayant des relations homosexuelles,
- Les travailleurs du sexe, hommes ou femmes,
- Toute personne travaillant dans des lieux dédiés aux rencontres sexuelles.
Dose de rappel pour les personnes à risque
Toutefois, la HAS recommande désormais une dose de rappel pour les personnes appartenant à ces catégories à risque, indépendamment de leur schéma vaccinal antérieur (qu’elles aient reçu une, deux ou trois doses). Cette dose de rappel est préconisée à condition que la dernière injection ait eu lieu il y a plus de deux ans.
Immunité naturelle et exclusions
Enfin, la HAS n’a pas recommandé de vaccination pour les personnes ayant déjà contracté le mpox lors de l’épidémie de 2022, estimant que leur immunité naturelle est suffisante pour les protéger contre une nouvelle infection.
En conclusion, la HAS a choisi de ne pas étendre la vaccination à de nouveaux groupes, tout en renforçant la protection des personnes déjà identifiées comme à risque par le biais d’une dose de rappel, afin de prévenir de nouvelles infections dans les populations les plus vulnérables.
