Bruno Gaccio, de Mémoire de Guignol…

Actu Loire

Bruno Gaccio n’est plus à la télévision, mais il reste une figure emblématique du PAF. Il était de passage ce mercredi à Sant-Etienne, dans sa ville natale, pour présenter son ouvrage « De mémoire de Guignol, « la censure n’est jamais politique ». À notre micro, il s’est montré très critique à l’égard des médias contrôlés par les milliardaires.

Bruno Gaccio
Bruno Gaccio photo extraite de notre chaine Youtube
Extrait de Notre Chaine Youtube

L’ex-coauteur des Guignols de l’Info était en visite pour promouvoir son dernier livre, rédigé en deux mois. Ce travail est le fruit de sa réaction à l’arrêt de « C’est encore nous », l’émission de Charline Vanhoenacker sur France Inter, qu’il considérait comme « la dernière émission de satire politique ». La fin de cette émission lui a en effet rappelé un épisode douloureux, la fin des « Guignols de l’Info ».

Depuis le début de l’année 2023, Bruno Gacio a rejoint l’équipe d’auteur des Marioles, une émission satirique de marionnettes diffusée su Blast et financée par financement participatif, qui s’inspire des Guignols.

Privilégiant désormais les médias indépendants pour ses entretiens, Bruno Gaccio se montre particulièrement critique envers le paysage médiatique actuel, évoquant l’hyperconcentration des médias et la montée des discours haineux. « On peut entendre des propos racistes, antisémites, des discours violents contre l’humanisme. Mais l’humour de gauche, celui où le faible se moque du fort, a disparu », déplore l’un des meilleurs représentants du défunt « esprit Canal ». 

Celui qui a pris position en faveur des gilets jaunes et contre le pass sanitaire pointe du doigt l’hyperconcentration des médias comme un problème démocratique majeur. Il soutient que, bien que le peuple vote, les campagnes politiques sont souvent financées par les mêmes milliardaires qui possèdent ces médias.

Il trace l’origine de ce problème à la loi Carignon, promulguée sous le gouvernement Balladur. Cette loi a permis aux milliardaires d’acquérir plus de 50% des parts d’un média, contre 20% auparavant. À l’époque André Rousselet, le fondateur de Canal+ et proche de François Mitterand avait crié au scandale puis démissionné après qu’un pacte conclu entre Havas, la Compagnie générale des eaux et la Société général, ait mis pratiquement Canal + sous tutelle.

 Il s’était alors fendu d’une tribune dans Le Monde intitulée « Édouard m’a tuer », en référence à l’affaire Marchal et au graffiti « Omar m’a tuer »

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