Chronique littéraire par Patrick Françon
Deux vies Robert Naggar Editions Panthéon.
L’auteur aura pu choisir d’écrire un essai pour décrire les parcours différents liés aux origines sociales sportives de ces deux personnages. A mon avis, il a fait le bon choix de traiter le sujet sous la forme d’un roman réaliste L’action se passe aujourd’hui dans une France fragmentée avec le fils d’une mère célibataire qui assiste avec effroi à la chute de son fils dans les trafics et la prison.
L’autre personnage issu d’une famille riche abandonne ses études pour suivre des cours d’équitation aux USA. Celui-ci deviendra ensuite gendarme après diverses expériences ratées. C’est lors des émeutes qui
ont suivi la mort de Nahel que les deux hommes se rencontrent. Le délinquant sauve de la mort le gendarme jeté à terre et roué de coups de pied. Les deux hommes se rapprochent non sans difficulté. Et la fin est plus optimiste.
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Ce roman s’inspire d’événements qui ont bouleversé la France : Gilets Jaunes, pandémie, délinquance. Son message : tous les policiers ne sont pas des pourris, tous les délinquants ne sont pas des criminels.
Tout sépare deux hommes. Fils d’une famille aisée, Michel, délinquant en herbe, devient policier. Enfant d’une famille indigente, Alex sombre dans la délinquance et connaît la prison. De l’enfance à l’âge adulte, leur environnement familial, leurs amitiés, leurs rires et leurs amours auront conditionné leur vie.
Lors d’une manifestation de Gilets Jaunes, leurs destins se croisent, l’un sauvant l’autre d’une fin tragique.
Le roman révèle avec humour et tendresse comment la force de l’amitié peut rehausser deux personnalités antagonistes, confrontées à la violence de tensions sociales qui les dépassent.