Alors que la campagne des législatives entre dans sa dernière semaine, Jordan Bardella, chef de file du Rassemblement national (RN), a dévoilé les grands axes de son programme. Accompagné de Marine Le Pen, Sébastien Chenu et Eric Ciotti, Bardella a affirmé que son mouvement est prêt à prendre les rênes du gouvernement.
Des mesures pour le pouvoir d’achat
Lors de cette conférence de presse, Jordan Bardella a mis l’accent sur les mesures économiques, évoquant la nécessité de “redonner de l’oxygène” aux Français. Il a proposé de renouer avec des prix de l’électricité français et de réduire les taxes. En matière de sécurité, le RN entend supprimer l’excuse de minorité et instaurer des peines minimales pour certains délits.
Immigration et postes stratégiques
Le programme du RN prévoit également la suppression du droit du sol pour une meilleure maîtrise de l’immigration. Bardella a insisté sur la nécessité de réserver les postes stratégiques dans la diplomatie et l’armée aux Français, excluant ceux ayant une double nationalité des emplois “extrêmement sensibles”.
Relance de la natalité et réforme des retraites
Pour stimuler la natalité, le RN propose d’instaurer une part fiscale pleine pour le deuxième enfant et de supprimer les impôts de succession pour les familles modestes. Concernant les retraites, Bardella a réaffirmé son engagement de ramener l’âge de la retraite à 60 ans pour ceux ayant travaillé dès 20 ans et pendant 40 ans, une mesure qu’il souhaite voir en vigueur dès l’automne.
Éducation : un “big-bang de l’autorité”
En matière d’éducation, le RN prône un renforcement de l’autorité à l’école. Bardella souhaite interdire les téléphones portables en classe, imposer le vouvoiement des enseignants et poursuivre l’expérimentation de l’uniforme scolaire. Ces mesures visent à rétablir la discipline et le respect dans les établissements scolaires dès la rentrée de septembre.
Avec ces propositions, Jordan Bardella et le Rassemblement national espèrent convaincre les électeurs et se positionnent comme une alternative crédible pour diriger le pays après les élections législatives des 30 juin et 7 juillet.
