Nicolas Sarkozy s’impose en conseiller de l’ombre d’Emmanuel Macron, multipliant les échanges pour peser sur le choix du futur Premier ministre et sur l’orientation politique du pays.
Nicolas Sarkozy n’est jamais vraiment sorti de la scène politique française. L’ancien président, connu pour son goût de l’action et son influence persistante, est à nouveau au centre des tractations, cette fois-ci pour déterminer l’identité du futur Premier ministre. Selon les informations du Parisien, Sarkozy aurait échangé de manière intensive avec Emmanuel Macron tout au long de l’été, intensifiant les discussions ces derniers jours.
Des discussions presque quotidiennes
Dès le début de l’été, Sarkozy a pris l’habitude de discuter avec Emmanuel Macron un jour sur deux. Une fréquence qui s’est rapidement accélérée, culminant en des échanges presque constants le week-end dernier. Leurs discussions portaient non seulement sur le profil du futur chef de gouvernement, mais aussi sur l’orientation politique que le pays pourrait prendre dans les mois à venir.
Le 15 août, lors des commémorations du Débarquement de Provence, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron ont eu une longue discussion en marge des cérémonies, suivie d’un dîner au fort de Brégançon. Une réunion qui n’a fait que renforcer la position de l’ex-président comme un conseiller influent, prêt à peser sur les décisions majeures de l’Élysée.
Sarkozy, l’homme de l’ombre
Sarkozy, fidèle à lui-même, n’a pas caché ses préférences. « Sa ligne n’a pas changé : il a toujours invité Macron à assumer une politique de droite. Et ceci est plus que jamais d’actualité », confie un membre du premier cercle sarkozyste. Une ligne qui pourrait bien influencer le choix du prochain Premier ministre, d’autant plus que le président actuel semble toujours en quête de ce « cap » politique qui lui permettrait de stabiliser une majorité fragilisée.
Lors de la dédicace de son dernier livre « Le Temps des combats », mercredi à Six-Fours, Sarkozy a laissé transparaître sa vision de la situation actuelle : « J’aime le changement, j’aime quand ça bouge. Mais j’aime aussi l’ordre, l’autorité. Je déteste la pagaille. Et là, dis donc, on est servi ! » Des mots qui en disent long sur son implication et sa volonté de remettre de l’ordre dans un paysage politique qu’il juge instable.
Vers un retour aux affaires ?
Si certains voient en ces tractations le signe d’un possible retour de Sarkozy à Matignon, rien n’est moins sûr. Toutefois, il est indéniable que son influence est bien réelle et qu’elle pourrait jouer un rôle déterminant dans les choix à venir.
Les rumeurs autour d’un retour de Sarkozy en première ligne se font de plus en plus insistantes. Mais quelle que soit l’issue de ces discussions, une chose est certaine : l’ancien président est plus que jamais un acteur clé de la politique française.
