« Le Prince » du 62 rue de Meaux rejugé : sans regrets, malgré l’insalubrité

Actu Loire

Frédéric d’Aris, surnommé « Le Prince », est jugé en appel pour sa gestion controversée d’un immeuble dans le 19e arrondissement de Paris. L’homme d’affaires, au comportement indifférent, est accusé d’avoir soumis ses locataires à des conditions de vie indignes.

À 65 ans, Frédéric d’Aris, connu sous le surnom de « Le Prince », est jugé en appel pour avoir plongé l’immeuble du 62 rue de Meaux, dans le 19e arrondissement de Paris, dans l’insalubrité entre 2012 et 2017. Cet homme d’affaires, autrefois médiatisé pour son goût pour le luxe, est accusé d’avoir mis en place un système de location abusif dans cet immeuble, où les locataires vivaient dans des conditions déplorables, tout en payant des loyers exorbitants.

Lors de ce nouveau procès, d’Aris ne semble pas accuser le coup. Connu pour ses apparitions télévisées dans les années 2000, notamment dans l’émission Ça se discute, il affiche la même assurance, multipliant des anecdotes hors sujet lors des audiences. Il se targue d’avoir connu des figures publiques comme Jean-Pierre Raffarin ou encore Bob Denard, sans rapport avec l’affaire. Même son avocat, Me Alain Jakubowicz, paraît mal à l’aise devant ce comportement désinvolte.

Un marchand de sommeil condamné en première instance

En mars 2021, Frédéric d’Aris avait déjà été lourdement sanctionné par la justice. Accusé d’avoir loué des logements insalubres, il avait écopé de trois ans de prison ferme et d’une amende de 50 000 euros. Les sociétés civiles immobilières (SCI) qu’il contrôlait, Meaux et Verdi, avaient été dissoutes, et leurs biens saisis. L’affaire portait sur l’immeuble du 62 rue de Meaux, où les conditions de vie étaient jugées indignes pour les 26 locataires concernés.

Un passé judiciaire lourd de condamnations

Ce jugement en appel intervient après une longue série de condamnations pour d’Aris. Entre 1999 et 2016, son casier judiciaire s’est alourdi de neuf condamnations pour des délits allant de la fraude fiscale à l’abus de confiance, en passant par le blanchiment d’argent. Si, dans cette affaire, il a été acquitté des accusations de menaces et intimidations, les délits d’exploitation de logements insalubres et de perception indue de loyers ont été retenus contre lui.

Un jugement décisif en décembre

Malgré son passé trouble, Frédéric d’Aris continue de nier les faits qui lui sont reprochés. Il affirme être victime d’un « acharnement » judiciaire et refuse toute responsabilité dans la gestion défaillante de l’immeuble. Le verdict final sera rendu le 11 décembre, mais son avocat a déjà annoncé qu’un appel serait envisagé en cas de condamnation.

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