Situation hydrologique et risque de sécheresse : la Loire passe en “niveau de vigilance”

Actu Loire

Malgré des précipitations abondantes en début d’été qui ont permis de maintenir des niveaux d’eau satisfaisants dans le département de la Loire, la situation hydrologique s’est récemment détériorée en raison de l’absence de pluies fin juillet, aggravée par un épisode caniculaire. Face à la baisse des débits, les secteurs du Gier et des Monts du Lyonnais sont passés en alerte sécheresse. Bien que les récentes précipitations aient amélioré la situation, le département demeure en vigilance, incitant les habitants à limiter leur consommation d’eau pour préserver cette ressource précieuse.

État actuel de la situation hydrologique

Les précipitations régulières et abondantes de ces derniers mois ont permis de maintenir un niveau très satisfaisant et durable des cours d’eau dans le département de la Loire. Cependant, l’absence de précipitations sur la deuxième quinzaine de juillet, conjuguée à un épisode caniculaire les 29 et 30 juillet, a eu des conséquences sur la situation hydrologique du département. Aussi, le 06 août le département de la Loire a été placé en vigilance sécheresse.

Le Comité Ressources en Eau, réuni le 13 août, a constaté le franchissement des niveaux d’alerte sur les secteurs du Gier, depuis le 9 août et des Monts du Lyonnais, depuis le 7 août.
Par arrêté préfectoral du 14 août, et à titre préventif avant le week-end prolongé du 15 août, les deux zones des Monts du Lyonnais et du Gier sont passés en alerte, le reste du département demeurant en vigilance. Les précipitations du 14 août ont finalement permis l’amélioration des débits du Gier et de la Coise lors du week-end prolongé. Les Monts du Lyonnais demeurent toutefois au seuil de vigilance.

Le département de la Loire revient en conséquence à un niveau de vigilance au titre de la sécheresse en application de l’arrêté-cadre du 18 avril 2023 à compter de ce jour.
Ce niveau n’impose pas de restrictions temporaires des usages de l’eau. Il invite néanmoins les usagers à limiter volontairement leurs prélèvements sur l’ensemble du département afin de ralentir ou réduire autant que possible la dégradation de la situation hydrologique.

Cette économie de la ressource en eau doit être l’affaire de chacun : chaque usager est ainsi invité à limiter sa consommation d’eau dans le cadre d’une gestion responsable.

Processus de déclenchement des alertes sécheresse

Dans le département, il existe 12 zones de suivi, dans lesquelles des stations de mesure du débit permettent de suivre en temps réel les niveaux des cours d’eau. Lorsque les débits des cours d’eau deviennent insuffisants pour assurer l’ensemble des usages et le maintien de la vie aquatique, le préfet peut mettre en œuvre des mesures de restriction progressive des usages pour limiter les prélèvements d’eau dans le milieu naturel.
Lorsque le débit mesuré se réduit, il peut atteindre :

  • le niveau de vigilance, à partir duquel le préfet de département appelle à des mesures volontaires de réduction de la consommation d’eau pour une gestion raisonnée de cette ressource commune ;
  • le niveau d’alerte, qui entraîne la décision de mesures de restriction des usages de l’eau, dans l’objectif de limiter la consommation d’eau et de ralentir les effets sur les cours d’eau notamment ;
  • le niveau d’alerte renforcée, qui accentue ces restrictions,
  • le niveau de crise, qui ne maintient que les usages prioritaires de l’eau qui correspondent aux usages sanitaires et de sécurité.
    Les communes peuvent également prendre des mesures de police générale restreignant l’usage de l’eau pour tenir compte des circonstances locales notamment en lien avec l’état de la ressource en eau potable distribuée sur son ressort.

Spécificités de la gestion de la ressource en eau

Contrairement à la plupart des départements, la Loire ne dispose que de peu de nappes phréatiques, ce qui rend sa situation particulière. C’est pourquoi de nombreux barrages ont été construits pour stocker les débits hivernaux des cours d’eau, à destination soit de la production d’eau potable, soit pour des usages économiques, et en particulier agricoles.

Ainsi, un peu plus de la moitié des communes est alimentée par de l’eau superficielle (cours d’eau ou retenues) tandis que l’autre moitié puise sa ressource dans l’eau souterraine (sources et nappes). 80 % de la population ligérienne consomme de l’eau potable qui provient d’une ressource superficielle, c’est-à-dire directement prélevée dans une rivière ou dans une retenue de stockage.

[Communiqué de Presse]

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