Cinq nouvelles enquêtes pour viols ont été ouvertes contre Patrick Poivre d’Arvor après le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile. Le parquet de Nanterre a saisi un juge d’instruction.
Le célèbre présentateur de télévision Patrick Poivre d’Arvor est de nouveau dans la tourmente judiciaire. Ce mardi 30 juillet, le parquet de Nanterre a confirmé l’ouverture de cinq nouvelles instructions pour viols et viols aggravés à son encontre. Cette décision fait suite au dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile le 19 juin dernier, selon les informations révélées par Libération.
Parmi les plaignantes figurent des journalistes et des anciennes collaboratrices de PPDA, notamment Marie-Laure Eude-Delattre, Hélène Devynck, Stéphanie Khayat et Margot Cauquil-Gleizes. Ces femmes avaient déjà tenté d’obtenir justice par le passé, mais leurs plaintes avaient été classées sans suite en raison de la prescription des faits.
Cependant, l’avocate Corinne Hermann, spécialisée dans les affaires anciennes, mise sur le principe de “sérialité”. Ce concept juridique permet de réexaminer des faits prescrits si un mode opératoire similaire est utilisé par l’accusé dans des crimes non prescrits. Ce principe pourrait permettre aux plaintes antérieures d’aboutir à des procès malgré la prescription.
Patrick Poivre d’Arvor avait déjà été mis en examen pour un viol dénoncé par Florence Porcel, et trois autres femmes avaient également porté plainte pour viols et agressions sexuelles. L’ouverture de ces nouvelles enquêtes montre la rapidité de la justice dans la prise en charge de ces dossiers sensibles.
Prochaines étapes
Les cinq nouvelles plaintes déposées avec constitution de partie civile ont déclenché automatiquement l’ouverture d’une instruction judiciaire. Les plaignantes devraient être entendues prochainement par les juges d’instruction. L’avocate de PPDA n’a pas encore réagi aux sollicitations des médias.