Un automobiliste de 33 ans s’est fait passer pour un policier en utilisant un gyrophare bleu, pour arrêter une voiture à Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne). À sa surprise, les occupants étaient des gendarmes en civil, qui l’ont immédiatement interpellé.
Un contrôle qui tourne mal
Ce mardi soir, à Grez-sur-Loing, près de Nemours, un automobiliste de 33 ans a pris la décision insensée de se faire passer pour un policier. Pour ce faire, il a utilisé un gyrophare bleu pour demander à une autre voiture de s’arrêter sur la départementale 607. Malheureusement pour lui, les occupants de cette voiture étaient des gendarmes en civil.
L’incident sur la départementale 607
L’incident s’est produit peu après 22 heures. Frustré par la conduite de l’automobiliste devant lui, le faux policier a actionné un gyrophare pour donner l’illusion d’être un membre des forces de l’ordre et effectuer un contrôle. Le conducteur ciblé s’est alors arrêté, révélant rapidement son véritable statut lorsque plusieurs gendarmes en civil sont sortis du véhicule pour interpeller l’usurpateur.
Une interpellation rapide
Le suspect, domicilié à Fontainebleau et inconnu des services de police, a été immédiatement placé en garde à vue. Les gendarmes ont saisi le gyrophare et ouvert une enquête pour usurpation de fonctions. Ce délit est passible de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende.
Les conséquences de l’usurpation
“Cette tentative d’usurpation montre à quel point certains individus sont prêts à aller loin pour exprimer leur frustration sur la route”, a commenté un représentant des forces de l’ordre. “Mais cela démontre aussi l’efficacité et la vigilance de nos agents, même lorsqu’ils ne sont pas en uniforme”. L’enquête devra déterminer les motivations précises de l’individu et évaluer si des précédents similaires existent.
Un délit sévèrement puni
L’usurpation de fonctions est un délit grave, notamment lorsqu’elle implique l’usage d’équipements réservés aux forces de l’ordre. Ce type d’acte sape la confiance du public dans les institutions et met en danger la sécurité publique. La justice devra trancher sur le sort de l’usurpateur, rappelant ainsi que de tels agissements ne restent pas impunis.